Synopsis:
En 1752, Joshua et Naomi Collins prennent la mer avec leur jeune fils Barnabas (Johnny Depp) pour commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré. Jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard (Eva Green). C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant. Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…
Casting:
Réalisateur – Tim Burton
Acteurs & Actrices – Johnny Depp, Eva Green, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter, Chloe Grace Moretz, Jonny Lee Miller, Gulliver McGrath, Jackie Earle Haley, Bella Heathcote…
Bande annonce:
Critique: ★☆☆☆☆
Que dire sur ce film si ce n’est que son visionnage a été pour le moins difficile en ce qui me concerne. En effet, l’histoire ne m’a jamais véritablement emporté et je me suis, du coup, passablement ennuyé pendant la majeure partie du film. Et pourtant cela commençait plutôt bien avec une introduction rythmée et efficace qui laissait présager le meilleur pour la suite. Malheureusement, dès que Johnny Depp entre en scène et revient dans son manoir, tous les autres personnages sont éclipsés pour le mettre en lumière. Ce qui est vraiment dommage car certains personnages secondaires étaient intéressants et auraient mérité d’être développé davantage. Je pense par exemple aux personnages interprétés par Michelle Pfeiffer et Chloe Grace Moretz qui apparaissent finalement assez peu alors que les deux actrices sont parfaites. Heureusement que la talentueuse Eva Green n’a pas subi le même traitement car elle prouve une fois encore avec ce rôle toute son aisance à incarner des femmes fatales un peu timbrées sur les bords.
Côté déception en revanche, il y a Helena Bonham Carter et Johnny Depp que j’ai l’impression de toujours voir dans les mêmes rôles lorsqu’ils travaillent avec Tim Burton. Et vu qu’ils travaillent régulièrement avec lui, vous comprenez mon léger agacement. A nouveau, c’est dommage car j’ai le sentiment qu’en développant davantage certaines parties du scénario, Tim Burton serait parvenu à insuffler de l’émotion à son film. Et ainsi à rendre l’histoire nettement plus intéressante. Alors qu’ici, le film est assez mou et on suit les aventures de Barnabas Collins sans réelle conviction. Et puis entre nous, c’était vraiment nécessaire cette tonne de maquillage pour la plupart des personnages? Bref, vous l’aurez compris, Dark Shadows n’est définitivement pas une bonne expérience pour moi. Même si je tiens à nuancer mes propos en signalant que j’ai souvent du mal avec l’univers de Burton. J’étais donc méfiant dès le départ.
Caractéristiques:
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Français, Espagnol, Italien, Allemand, Thai.
Image – 1080p HD / 16×9 / 1.85:1.
Sous-titres – Français, Néerlandais, Italien, Espagnol, Allemand, Cantonais, Chinois, Coréen, Thai.
Durée – 113 minutes.
Bonus – Maximum Movie Mode (9 clips d’environ 5 minutes) / Deleted Scenes (scènes coupées).
Éditeur – Warner Home Video.
Avis:
Outre les habituelles options de configuration de langue et de sous-titre, le blu-ray offre également deux types de bonus. Le premier concerne une série de 9 clips, d’environ 5 minutes chacun, traitant du film et de sa conception. Cela va donc du casting aux effets spéciaux en passant par la création des décors. Quant au second, il s’agit de plusieurs scènes coupées. Et autant dire tout de suite que ces deux suppléments sont particulièrement intéressants. Surtout les différents reportages axés sur un point précis du film. On y a apprend énormément de choses qui permettent de mettre en perspective ce qu’on vient de voir. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le clip consacré à la création du village de Collinsport. Je n’imaginais pas que celui-ci avait été créé de toutes pièces avec notamment un lac artificiel. Et le résultat est vraiment très réussi. Quant aux scènes coupées, elles confirment un peu ce que j’évoquais dans ma critique étant donné qu’elles mettent en scène beaucoup de personnages secondaires. Enfin, je terminerai en signalant la qualité visuelle hallucinante du blu-ray. L’image est sublime et met parfaitement en valeur l’univers du film. Un sans faute à ce niveau-là.
Disponible à partir du 10 octobre en DVD et Blu-Ray.