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Une sympathique pochade faussement historique...

Publié le 11 octobre 2012 par Fousdetheatre.com @FousdeTheatre

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Le genre n'est pas nouveau mais bien dans l'air du temps. Il y a quelques années,  les "Robins des Bois" relançaient la mode des pastiches improbables en crinoline, triomphant sur le petit écran avec "La cape et l'épée". Au théâtre, depuis plusieurs saisons, ce sont Sacha Danino et Sébastien Azzopardi qui connaissent un succès ininterrompu avec "Mission Florimont". Au Lucernaire, en ce moment, une jeune troupe  présente une pièce inédite de Théophile Gautier dans le même esprit ("Regardez mais ne touchez pas !"). Le Ranelagh, pour sa part, nous propose "L'Emeraude Noire de Kalissapaki" dont nous allons maintenant parler... Quand on vous dit que c'est la mode !

Signée Patrick Rouet, cette comédie transporte le spectateur "dans la France d'avant" pour lui narrer les mésaventures du Prince Louis, héritier du trône ruiné, joueur et sex addict, se cherchant une épouse susceptible de renflouer des caisses ne contenant plus que la précieuse émeraude de Kalissapaki, pierre convoitée de toutes parts. Pour mettre la main sur sa future moitié, Louis missionne Arthus, son conseiller particulier, qui lui même missionne Putrelin, domestique pas très futé...

Anachronismes, gags cartoonesques, situations absurdes, et calembours nous sont donc livrés par cinq comédiens plutôt talentueux, qui mouillent la chemise et imposent un rythme trépidant à un livret amusant qui manque toutefois sans doute d'un peu de finesse et de virtuosité  pour que l'on s'enthousiasme totalement. Mais il est indéniable que l'on rit souvent au cours de ce plaisant divertissement sans prétention, aux décors aussi récréatifs que le texte, efficacement mis en scène par l'auteur.

Voilà qui devrait sans nul doute séduire un large public.

Jusqu'au 17 novembre.

Réservez vos places en cliquant ci-contre : 

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Le genre n'est pas nouveau mais bien dans l'air du temps. Il y a quelques années,  les "Robins des Bois" relançaient la mode des pastiches improbables en crinoline, triomphant sur le petit écran avec "La cape et l'épée". Au théâtre, depuis plusieurs saisons, ce sont Sacha Danino et Sébastien Azzopardi qui connaissent un succès ininterrompu avec "Mission Florimont". Au Lucernaire, en ce moment, une jeune troupe  présente une pièce inédite de Théophile Gautier dans le même esprit ("Regardez mais ne touchez pas !"). Le Ranelagh, pour sa part, nous propose "L'Emeraude Noire de Kalissapaki" dont nous allons maintenant parler... Quand on vous dit que c'est la mode !

Signée Patrick Rouet, cette comédie transporte le spectateur "dans la France d'avant" pour lui narrer les mésaventures du Prince Louis, héritier du trône ruiné, joueur et sex addict, se cherchant une épouse susceptible de renflouer des caisses ne contenant plus que la précieuse émeraude de Kalissapaki, pierre convoitée de toutes parts. Pour mettre la main sur sa future moitié, Louis missionne Arthus, son conseiller particulier, qui lui même missionne Putrelin, domestique pas très futé...

Anachronismes, gags cartoonesques, situations absurdes, et calembours nous sont donc livrés par cinq comédiens plutôt talentueux, qui mouillent la chemise et imposent un rythme trépidant à un livret amusant qui manque toutefois sans doute d'un peu de finesse et de virtuosité  pour que l'on s'enthousiasme totalement. Mais il est indéniable que l'on rit souvent au cours de ce plaisant divertissement sans prétention, aux décors aussi récréatifs que le texte, efficacement mis en scène par l'auteur.

Voilà qui devrait sans nul doute séduire un large public.

Jusqu'au 17 novembre.

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