Le funiculaire me laisse au milieu de nulle part, on me fait comprendre que le seul moyen de rejoindre les temples c’est de prendre un bus. Je sens que mon âme d’aventurier va être servie. Pas du tout, la route est interdite aux piétons, du moins les 300 premiers mètres qui sont férocement gardés ! Les voies du sanctuaire sont impénétrables…Tout ça pour me faire prendre un bus hors de prix qui me coûte 500 yens pour un km et que je partage avec des russes, japonais,français… Il me dépose, 3 minutes plus tard, dans une rue commerçante jalonnée de boutiques et de restaurants, sur lesquels, pour la première fois depuis que je suis au Japon, il y a écrit : « speak: french, italian, english… » bref, le tourisme a trouvé son nirvana.
Il est possible moyennant la modeste somme de 100€ de dormir sur place, avec les moines, partager leur quotidien, le repas, et également le réveil à 6h pour la première prière. A ce prix là, il fait bon être moine, ce qui me fait penser que Carl Lewis, n’aurait pas dû attendre la Citroën Xantia :