- que Nicolas Sarkozy participe ce jeudi, à New York, à une conférence privée. Hâtez-vous. Je m’adresse ici à ceux d’entre vous qui maîtrisent la téléportation et qui par évidence se fabriqueront une fausse invitation parfaite. Il parlera vers 13 heures, heure locale. Profitez-en pour rester sur place, vous suggère-je. La conférence est prévue à l'hôtel Waldorf Astoria, luxueux hôtel de Manhattan sur Park Avenue. Prévoyez-vous huit jours, on n’a jamais le temps de rien, visitez, aérez-vous, jouissez de l’endroit. La conférence, organisée par une banque brésilienne, a pour but de permettre à des investisseurs de rencontrer les dirigeants des grandes entreprises d'Amérique du Sud. Vous nous raconterez, il serait ballot de passer à côté de si enrichissants discours. Ah, j’allais oublier. Lorsque vous dinerez avec Nicolas, puisque vous ne manquerez pas de diner avec Nicolas, pourriez-vous lui demander, c’est pour des amis journalistes qui s’en inquiètent tous les jours, ça les hante, s’il prévoit, oui ou non, un petit truc en 2017. En vous remerciant ! Juste, si vous me permettez, une dernière chose. S’agissant de la téléportation. Si vous pouviez faire tourner la solution. Il y a des jours de grands bouchons où ça pourrait aider les copains. Sur ce, je ne vous retiens pas plus longtemps. Have fun comme on dit là-bas !
- que DSK a 63 ans, qu’il aspire à une vie normale et qu’il souhaite qu’on le laisse tranquille. Certaines personnes, mais ne les jugeons pas, après tout, chacun est libre, bien qu’il faudrait encore le prouver, et même si le sens définitionnel d’un mot est conditionné aux valeurs qu’on lui donne ; renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, disait Rousseau ; la liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent, écrivait Montesquieu ; ainsi, certaines personnes choisissent, ces hurluberlus, à cet âge-là, de prendre leur retraite, tranquille, et de ne faire chier personne. DSK a choisi de pleurnicher pendant 10 pages dans Le Point, magazine tiré à plus de 400 000 exemplaires, repris par des dizaines de radio, la téloche et les journaux, afin, donc, vous l’avez tous noté, qu’on le laisse tranquille. DSK est nul pour jouer à cache-cache, voilà ce qu’on retiendra de lui, dans les manuels d’Histoire. C’est pas malin ! Bye, bye, comme on dit là-bas !
- que L’Express a titré sur Hollande et ces femmes qui lui gâchent la vie. Ségolène Royal, l’ex qui dérange, Valérie Trierweiler, la compagne qui n’arrange rien, Martine Aubry, la fausse alliée, Cécile Duflot, la ministre intenable, et Angela Merkel, bah Angela Merkel, quoi. Les réactions hurlant au sexisme ont plu, sur le magazine, et à ceux qui n’avaient pas apprécié le choix éditorial. Christophe Barbier, le patron de l’Express, s’est fendu d’une défense justificative, ce qui n’est jamais très bon, et souvent trop tardif, pour expliquer qu’il n’y avait rien de sexiste là-dedans et que son journal défendait la parité non respectée par le président, malgré ses promesses. Question de points de vue, chacun aura le sien. Certains se fendent, la poire, d’autres, d’un communiqué, et ailleurs, on lit pour décrypter, comme on fait son lit, mais là, on se perd, puisque ça ne veut rien dire ! On a déjà évoqué cette fausse parité gouvernementale où les portefeuilles les plus importants furent attribués à des hommes tandis que les hauts postes administratifs étaient aussi donnés à des mâles. Toutefois, ressortir l’information pour justifier cette une, le rapport n’est tellement pas évident qu’il n’y en pas ! Enfin, si c’est l’homme qui souffre un peu, ça reposera les femmes battues. Pas de rapport direct, non plus, je sais, mais puisqu’on dit ce qu’on veut. Allez, j’y go. Mais, demain, I will be back, comme on dit là-bas !