Tame Impala
Lonerism
Innerspeaker, le premier album de Tame Impala, avait longtemps fait partie de ma playlist de 2010. Lonerism est une bonne coche au-dessus. Le groupe de Perth (Australie) a popifié davantage sa psych-pop pour hausser le degré de jouissance de l’auditeur. Il faut dire que la voix très McCartneyesque de Kevin Parker donne parfois l’impression d’écouter du Beatles période Revolver, ce qui n’est pas pour nuire. Comment un groupe qui pige à la pelle dans la période psychédélique de la fin des années 60 puisse sonner aussi rafraîchissant?
D’autres sorties d’intérêt cette semaine :
Yann Perreau
À genoux dans le désir
Claude Péloquin, poète culte ayant entre autres fournit le texte de Lindberg à Charlebois, a envoyé plus de 300 pages de poésie inédite à Yann Perreau. On a déjà vu pire comme matière première! Perreau s’est par la suite entouré de musiciennes de haut calibre – Major, Moffatt, Mandell, Arthur, Leblanc, etc. – pour rendre quelques-uns de ces textes singuliers. Ça promet!
Converge
All We Love We Leave Behind
Je ne connais pas assez bien le hardcore pour distinguer instantanément le bon du mauvais, mais Converge ne m’a jamais déçu. Les critiques sont extrêmement élogieuses pour ce 8e album de la formation de Boston. Attention aux oreilles non-averties : ça bûche solide.
Coheed and Cambria
The Afterman: Ascension
Y en a qui les classent alternatif, d’autres progressif, d’autres simplement rock. Moi je dis que Coheed & Cambria se situe quelque part au milieu. Disons qu’il s’agit d’une forme de rock sophistiqué jouissant d’une solide base de fans au Québec. Ça devrait normalement m’allumer mais pour une raison qui m’échappe la musique du groupe newyorkais ne m’a jamais impressionné. Ce sera peut-être différent avec ce nouvel album.
Ty Segall
Twins
Ty Segall n’est pas très connu « publiquement » mais est une figure populaire des milieux underground garage et punk, un peu comme l’était Jay Reatard avant (et après) sa mort en 2010. Twins est son 6e album mais il a publié une quantité industrielle de singles et d’EP sous son propre nom mais aussi dans le cadre de collabos ou autres projets. Je n’avais jamais rien entendu de lui jusqu’à maintenant mais je sens que ça va changer…
A.C. Newman
Shut Down the Streets
Si l’indie-folk d’A.C. Newman sonne familière à vos oreilles, c’est peut-être parce que ce Vancouverois est le fondateur des New Pornographers, supergroupe indie-country-pop mettant entre autres en vedette Neko Case et Dan Bejar (Destroyer). Personnellement je préfère le travail collaboratif de Newman à ses escapades solo, mais bon, Shut Down the Streets est peut-être l’album qui changera ma position.
Zachary Richard
Le fou
Vingtième album pour le plus illustre ambassadeur du folklore cajun au Québec. C’est poche mais je ne peux m’empêcher de penser à « L’arbre est dans ses feuilles », que j’avais acheté en vinyle 45 tours quand j’étais ti-cul… Zachary a fait du chemin depuis! Y compris le magistral Cap Enragé il y a une quinzaine d’années. Respect.
A Fine Frenzy
Pines
J’avais entendu par hasard un extrait du premier album d’A Fine Frenzy et la voix sensible d’Alison Sudol m’avait rappelé celle de Tori Amos par endroits. Pas mauvais finalement comme premier album. Je n’ai rien entendu d’elle depuis mais à l’écoute des extraits ça semble jouer dans les mêmes eaux.