ObScène !!!

… Si je m’attendais à cela ….

Petit retour en arrière quelques heures plus tôt ..
Caro m’avait appelée la vieille au soir de ce jour si Spécial …
J’avoue, que lorsque son « surnom » s’était affiché sur mon téléphone portable, je n’ai pas hurlé de joie même pas sauté sur place …
Il faut dire que ma copine Caro, parfois, elle s’exaspère toute seule …. Des heures et des heures elle te raconte, sa vie, ses relation avec sa Mère envahissante qu’elle Trenet déjà à 18 ans dans les surboums, ses amours, ses emmerdes avec son Charles Nazdamour mais beaucoup plus nase qu’un Fou chantant l’amour … bref …
Je décroche le combinaison …ben quoi ? C’est le combiné du téléphone de la maison… Vous appelez ça comment vous ?? Pff ..
Hurlement, dans mon oreille droite … ben oui, la gauche ne me sert plus qu’à améliorer l’aspect esthétique de mon visage !! Ne comprenez-vous pas ??
Hey ! Ho ! On arrête de s’exciter tout seul, j’explique : je suis demie sourde depuis … oulllalalala
Trop longtemps en tous cas et tout bonnement parce que je ne comprends jamais les choses que l’on m’explique du premier coup !!! Avec moi, il est bon de remettre ça au moins 2 fois …
Donc , à force de m’astiquer trop fort et trop profondément le conduit, je me suis lésée une certaine membrane, et me suis percée toute seule l’escargot. (le  » schneck  » pour les natifs de ma région ..) Bon passons …
Caro, parle, parle, parle, je l’écoute, la quitte, l’égoutte (ma vaisselle dans ma cuisine) et lassée par des blablas qui durent , mais durent, je fini par répondre ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! ???
Je pense même l’avoir hurlé ce oui, espérant mettre un terme à une discussion gentille mais qui, je l’avoue, m’ennuyait ferme.
Au fait, savez-vous d’où vient le sobriquet de ma copine ? Non ?
Elle ne se prénomme pas Caroline, ni Carlitta, bien que ce soit une adorable fille et qu’elle ait une fâcheuse tendance à répéter que « quelqu’un lui a dit » …
Elle s’appelle Mireille !! Comme celle qui soutien gorge déployée les Pussy..
Elle n’est pas rousse non plus ! Elle on la surnomme Caro, parce qu’elle pose sans arrêt des lapins, ou vous mets des carottes c’est au choix du lecteur ou de la lectrice…
Je termine notre conversation téléphonique en lui signifiant que grâce ou à cause de quelques petits poissons glissés entre mes lignes, tout en lui tirant la langue, il serait bon qu’elle me répète le pourquoi, l’heure et le lieu du rendez-vous.
Chez moi 16 heures me répond l’animale que je sentais toute émoustillée … Soit …
Le lendemain, je me présente chez elle et entre. Jamais rien de fermé chez elle, même pas sa bouche…
Elle est toujours ouverte à tout … une copine quoi …
Je fais comme d’habitude, me déshabille, lentement, regardant autour de moi si les lieux ont changé depuis ma dernière visite, mais non … On me suit à la trace, mes vêtements jonchant le sol sur mon passage ….
Je suis une femme de bordel. Une bordélique si vous préférez. J’en vois déjà certains froncer les sourcils..
Me voilà prête.
Et là ! Là ! Là ! Horreur !!!!!

Elle est là ! Devant moi ! Devant mes yeux ébahis ! Allongée sur la table de la cuisine, totalement nue.
Plus l’ombre d’un poil sur la chair. Pas même un mini sous les aisselles … je n’en reviens pas !!! Sa tête pend dans le vide, ses yeux mi-clos me tétanisent…
Les cuisses écartées, cernée par fruits, légumes, et autres encore, lavés et prêts à l’emploi , puis-je lire sur un  » post-it  » …
Je reconnais quelques accessoires aussi … et d’autres dont j’ignore les origines et surtout l’utilité…
Je reste sans voix. Mon nez hyper sensible, me pique… Oh cette odeur d’oignon !!! Tout pue l’oignon chez toi !
Sur le dossier de la chaise, il y a un joli petit tablier, plein de dentelles et autres froufrous … Jupons de la femme, symboles suprêmes de la féminité.
Je l’enfile, l’attache, le noue.
J’ai compris ce que Caro attend de moi … mais là … franchement… Je n’en ai pas envie.
Je me lave les mains… consciencieusement, soigneusement …
Je m’approche, relève ses cuisses… Du croupion sort un misérable poil, d’une longueur incroyable…
Comment est-ce possible d’être passé à côté ? Je me saisi de la pince à épiler et d’un mouvement sec, l’arrache !
Pas une plainte, pas un cri… Bestiale je suis, animale je reste…
J’entreprends de lui fouiller les entrailles… J’insère lentement ma main entre ses cuisses fermes, et tâtonne à l’intérieur à la recherche d’un je ne sais quoi que seul un sot l’y aurait laissé… rien. Mes doigts palpent deux boules, que je sens de belle taille …
Je fourre donc la demoiselle minutieusement… Je ne dis pas que le plaisir m’étreint, mais, cela ne me dégoûte pas.
Je lui croise les cuisses. Lui attache les pattes… Je la retourne. J’oins mes doigts d’huile de noisette,et masse lentement, la belle.. Je sens son corps se détendre, s’assouplir…
Je la tourne, lentement, la regarde… elle est belle. Ronde, charnue, offerte….
La sueur perle à mon front, glisse le long de mon dos…. Elle n’est pas légère, et la table étant trop basse, je me sens …
Mince ! L’oignon encore … je le coupe. Je n’en peux plus … Trou noir …

« Ysa ?? T’es là ?? Pardon, pardon, je suis encore en retard mais j’ai une bonne excuse cette fois… Le train a dû s’arrêter sur les voies.
Un désespéré a mis fin à ses jours, pauvre homme et du coup, il a mis fin à ma ponctualité légendaire par ricochet… Ysa t’as vu ??
J’ai posé la poularde de Bresse sur la table avec tout ce qu’il te faut pour ta merveilleuse recette … C’est tellement gentil à toi de m’aider … Jean-Louis va adorer !!! Mais si Ysa … je t’en ai parlé pendant deux heures au moins hier soir au téléphone !!!
Jean-Louis… Le conducteur du TER que je prends chaque matin pour aller au boulot …. celui qui a un air si mutin, la casquette de travers , les cheveux roux dépassant de sa visière avec un grain de beauté sur le nez comme cet acteur là … roooo . Celui qui jouait dans le film la Boum … Impossible de retrouver son nom … Le mec trop sexy là … Ysa tu m’écoutes ou pas ??? Claude Brasseur !!! Voilà !!! J’ai flashé en le voyant, et comme il ressemble à Claude Brasseur, je me suis dit que ta poularde de Bresse farcie avec la sauce au vin jaune …..Blablas ….. et bla bla bla bla …… »

Je l’ai dit : « Je ne comprend jamais les choses que l’on m’explique du premier coup !!! Avec moi, il est bon de remettre ça au moins 2 fois … »

I.PERITO

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