For Ellen de So Yong Kim

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Quand Joby, rock-star en herbe, accepte finalement de signer les papiers de son divorce, il découvre qu’il est sur le point de renoncer à la garde de sa fille Ellen, âgée de 6 ans. Il réalise soudain qu’il n’est pas prêt à perdre cette part de lui-même. Espérant rattraper le temps perdu, il cherche à gagner son cœur.

For Ellen fait partie de ces films qui, à la lecture du synopsis et après visionnage de la bande-annonce, semblait prometteur. Du coup, quand Zazou m’a proposé de le voir, je me suis dit pourquoi pas et en prime avec Paul Dano en tête d’affiche, je n’avais vraiment aucune objection à émettre…

La prochaine fois, on se méfiera un peu plus….

Si le synopsis tient en deux lignes, le scénario ne doit pas être beaucoup plus épais. Certes le dénuement de dialogues est un style très prisé dans le cinéma d’auteur, mais là, on a affaire à un enchaînement d’exercices de styles. Pas un plan, pas une scène, pas un choix de montage n’est l’illustration d’un exercice de style. For Ellen à défaut d’être un film rock, nous offre une compilation de tout ce que le cinéma d’auteur peut nous offrir en clichés.

Autant le dire, on a le droit à 1h30 de branlette intellectuelle. So Yong Kim s’est fait plaisir du début à la fin. Si on regrette de ne pas voir plus la jeune Shaylena Mandigo (l’interprète d’Ellen) à l’écran – outre ses yeux bleus sublimes, elle est d’une incroyable justesse dans chacune de ses scènes -, on est sérieusement agacé par le jeu de Paul Dano forçant sur le côté rocker dépressif…

For Ellen aura eu au moins le mérite de provoquer quelques fous rires nerveux chez Zazou et moi en voyant ces scènes désespérantes s’accumuler sous nos yeux.