Jérôme Cahuzac ou le « sentimental » cambriolé

Publié le 10 octobre 2012 par Kamizole

Cela pourrait être le sujet d’une plaisante fable, à la mode de Jean de la Fontaine. Qu’ont donc en effet les politiciens de tous bords à toujours nier les faits quand bien même seraient-ils patents et avérés ? S’inspirant des mensonges d’Ésope - « Contre ceux qui ont le goût difficile » - il plaidait que « le mensonge et les vers de tout temps sont amis (…) savoir orner toutes ces fictions (…) donner du lustres à leurs inventions ; on le peut, je l’essaie ; un plus savant le fasse ».

Assurément, Jérôme Cahuzac doit être fort savant en cet exercice encore qu’il m’étonnerait qu’il sût taquiner la Muse comme le suggérait le poète puisque selon Stéphane Sellami qui rapporte que l’appartement parisien du ministre du budget a été cambriolé (Le Parisien 9 oct. 2012) en son absence le week-end dernier, celui-ci contesterait les informations concernant la superficie de cet appartement, alléguant qu’elle serait de 140 m² au lieu de 300 m², ainsi que la nature des objets soustraits par les voleurs : à savoir une dizaine de montres de valeur. Il arguerait qu’on lui aurait dérobé des objets personnels, notamment des cadeaux reçus depuis son internat, ont été dérobés. Leur valeur est donc surtout sentimentale».

Stéphane Sellami maintient toutefois les informations : « Parmi les objets dérobés se trouvent huit montres, des marques Rolex, Jaeger-Lecoultre, Boucheron, Chaumet et Breitling ».

Jérôme Cahuzac aurait-il peur de paraître trop riche pour être - vraiment - socialiste ?

Ce qui expliquerait sans nul doute que comme son compère Didier Miguaud, président de la Cour des comptes, il fasse preuve d’un ultralibéralisme à toute épreuve, faisant peu de cas des habitants de la Planète pauvre non plus que des salariés et retraités de la très moyenne classe moyenne, nous faisant supporter le maximum des efforts budgétaires… payer pour les frais d’un festin - celui des commensaux de la Bande du Fouquet’s - auquel nous n’avons pas eu part.