Emplois d’avenir : le temps des solutions pour combattre le chômage est venu !

Le Parti socialiste se réjouit de l’adoption par l’Assemblée Nationale à une très large majorité de la loi portant création des emplois d’avenir.

Ce vote marque le coup d’envoi de la nouvelle politique de l’emploi de Michel Sapin et Jean-Marc Ayrault. Il permettra d’offrir à 150 000 jeunes d’accéder à un vrai travail, avec un vrai contrat, un vrai salaire et une vraie formation.

Avec les 500 000 contrats de génération qui viendront bientôt s’ajouter aux 150 000 emplois d’avenir, c’est un véritable changement d’échelle de la politique de l’emploi qui se dessine, et qui va changer la donne pour ceux qui sont les plus frappés par le chômage, les jeunes et les seniors.

Avec le vote également positif sur le traité européen, qui ouvre la voie au paquet croissance obtenu par François Hollande le 28 juin dernier à Bruxelles, le temps des solutions pour combattre le chômage est venu.

Communiqué du Bureau national du PS

Mardi 9 octobre, le Parlement a adopté définitivement la loi sur les emplois d'avenir.

Face à un taux de chômage exponentiel des jeunes qui s'élève aujourd'hui à 22% et même à 45% pour les jeunes sans diplômes. Face à cela, l'accès au CDI relève du parcours du combattant. Afin de réduire le chômage des jeunes mais également de leur donner une première expérience professionnelle, le gouvernement agit. 

100 000 emplois d'avenir seront créés en 2013, chiffre porté à 150 000 en 2014. 75% du montant brut de la rémunération du jeune sera pris en charge pendant une durée de 3 ans. 

Les jeunes sans diplôme de 16 à 25 ans en seront les premiers bénéficiaires, en particulier dans les zones urbaines ou rurales les plus marquées par le chômage. Ils seront principalement créés par des employeurs du secteur non marchand dans des activités ayant une utilité sociale avérée et susceptibles d'offrir des perspectives de recrutement (filières vertes et numériques, secteurs du social et du médico-social, aide à la personne, animation et loisirs, tourisme...).