Tradutec s’est posé la question à l’occasion de son 50ème anniversaire. De la machine à écrire à l’ordinateur et Internet, en 50 ans, peut-on dire que nous avons gagné en productivité ?
La réponse est plutôt « non », en partie : nous ne traduisons pas plus « vite ».
Figure extraite du site coachoption.ca
Le cerveau humain n’a pas changé. Pour le traducteur, il faut lire, et retranscrire. Cet exercice, intellectuel, n’est pas plus rapide aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 50 ans. Les temps de lecture sont les mêmes, et la capacité à restituer le sens d’un propos reste dans les limites humaines d’un traducteur. Certes, la recherche encyclopédique, les index et banques de données de termes spécialisés permettent d’aller plus vite pour la recherche sur un mot, mais tant que nous n’utilisons pas les traducteurs automatiques, le temps de traduction restent les mêmes.
La réponse est plutôt « oui », si l’on prend en compte l’ensemble du processus de traduction.
Plus rapide pour évaluer une demande de traduction
Plus rapide pour corriger
Les outils permettent de partager des documents et suivre les modifications / corrections en ligne. Les traducteur et relecteurs peuvent donc travailler sur le même document et participer de façon plus productive à la réalisation d’une traduction finalisée.
Plus rapide pour restituer
Traductec est aujourd’hui équipé, et organisé, pour produire des traductions de qualité, et dans des délais optimisés, sans pour autant gagner sur la traduction en tant que telles. Les traductions sont toujours « humaines » et réalisées par des professionnels soucieux de retranscrire le sens des documents. La productivité reste celle d’un cerveau humain.
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