Venez poser vos questions à Bénédicte Taffin Tome 3

Par Phooka @Phooka_Book

Déjà le tome 3!! Quelle bavarde cette Bénédicte :)
Nous sommes ravies de l'engouement de ses lecteurs (et des autres), continuez à poser vos questions !
Le premier tome de cette interview de trouve ICI, le second Filez les lire si ce n'est pas déjà fait, c'est passionnant!Et venez poser vos questions à Bénédicte, elle vous attend jusqu'à la fin du mois..



Photo ©C.Helie-Gallimard

Il est minuit et je ne dors pas. Aujourd’hui est le grand jour, celui où je mettrai mon âme à nue pour les lecteurs de Book en Stock. Pas de joker ont dit Emma et Dup avec un bel ensemble. Tu auras le droit de groumpfer ont-elles aussitôt ajouté devant mon air consterné.
− Encore heureux !  grommelle Sidoine.
Je soupire. Vivre avec cette tête de mule planquée en permanence sous mon crâne n’est pas une mince affaire et s’il était seul encore, mais non, c’est qu’ils sont nombreux à se faire entendre sous ma caboche.
− Ils vont poser des questions sur nous ? questionne Oriane.
Je n’ai pas le temps d’intervenir.
− Ils peuvent toujours poser ! S’ils croient qu’on va leur répondre ! bougonne Sidoine.
− Mais bien sûr qu’on va leur répondre ! Benedict n’aurait pas accepté d’y aller si ce n’était pas pour répondre ! explique Oriane.
− Elle aurait mieux fait de nous demander notre avis !
− Eh ! C’est encore à moi de décider, non ? Je dois encore vous rappeler que vous n’êtes que le fruit de mon imagination ? Je suis déjà bien gentille de vous garder une petite place au chaud sous mon crâne !
Groumpf ! Ca y est. Je suis contaminée. Comme d’habitude, Sidoine prend l’ascendant sur moi et je suis incapable de dire lequel de nous deux pense.
− Et nous ? On nous oublie ? Il n’y en a plus que pour les petits nouveaux !
C’est au tour d’Angus de râler.
− Oui, j’aimerais bien accoucher, moi ! proteste Héléa. Quelle idée de me mettre enceinte au début d’un roman et de ne pas le terminer !
Je sens sa détresse tout au fond de moi. Je me sens désolée.
− C’est promis, je vais parler de vous et je vais même terminer le second tome d’Opale et même le troisième ! Promis ! Juré ! Craché !
− Et moi ? fait Curtis.
− Et moi ? questionne Urbain.
− Et moi ?
− Et moi ?
Groumpf !
− Chacun votre tour ! Et pas durant ce mois d’octobre. Il est dédié aux lecteurs de Dup et Phooka. Compris ? Au dodo, maintenant !
Il y a encore quelques grommellements, puis les voix se calment. J’écoute le silence. Je suis sur le point de m’endormir quand j’entends une voix jusqu’alors inconnue.
− Je m’appelle Dimitri et je suis ton prochain personnage. Le prochain.
Des scènes tambourinent aux portes de mon esprit, les entrouvrent, et je sais que je viens de perdre la bataille.
− Le prochain, Dimitri. Tu seras le prochain…

A vos claviers, venez poser vos questions à Bénédicte! 


*********


Acr0
Bonjour :)
J'ai l'impression d'arriver un peu après la bataille... mais j'ai lu les deux tomes de l'interview avec intérêt, j'y ai trouvé pas mal de réponses à mes questions (oui, je fais partie des insatisfaits qui auraient teeeeellement voulu en savoir davantage sur la relation de Sidoine et Arkshaar). En plus, Olya est passée avant moi et généralement comme nous avons une transmission de pensées, elle demande exactement ce que j'aimerai savoir. Je vais donc poser la question très sérieuse des 3C.
A quoi carbures-tu ? Café, Chocolat ou Cocaïne ? Les trois à la fois ?

  • Bénédicte Taffin

Bonjour Acr0,

Ah oui, tu passes aux questions sérieuses. ^^ Je vois ça. ;)
Alors, à quoi je carbure ? Chocolat, c’est sûr, sous toutes ces formes. Miam ! Café, thé, aussi. Oui, je sais que le thé ne commence pas par un « C » mais la Camomille, c’est pas trop mon truc. ^^ Et non, je ne prends pas de Coke. J’aurais préféré l’absinthe, mais j’ai goûté une version édulcorée et non nocive, et ça n’a vraiment pas bon goût. L’absence de danger y est sans nul doute pour beaucoup. Du coup, je suis obligée de dormir un certain nombre d’heures par nuit et de conserver un esprit limpide, ce qui n’est pas la meilleure condition pour écrire, tu en conviendras. ^^ 

Diagnostique : Inexorcisable, sauf que grâce à la lecture de "La Pucelle et le démon", j'ai enfin un nom à mettre sur mon mal : Le Bhargoest ! Mon plus gros problème c'est que celui ci s'exprime la plus part du temps devant les enfants ...
Bénédicte carbure également au Bhargoest, j'en suis certaine ^^ (d'ailleurs tes/ton enfants le vivent comment ?)

  • Bénédicte Taffin

Méfies toi quand même, Hélène, un de ces jours, tu vas te retrouver couverte de poils rouge sang et il ne faudra pas demander pourquoi. C’est pire que Hulk un bhargoest !!!! Et non, je ne carbure pas au bhargoest. Au contraire, j’ai intérêt à museler le mien avant de me mettre au travail.

Ma famille ? Elle est tout simplement fière de moi.

J'adore les questions d'Acro! mdr
Moi je vais être beaucoup plus "bateau" désolée. Je voulais savoir d'où te venait cette envie d'écrire? Est ce quelquechose que tu as en toi depuis toujours? Quel a été le déclic qui t'a fait passer de l'envie à l'acte. Qu'as tu éprouvé lorsque tu as soumis ton premier roman à des éditeurs? Enfin bref, je veux tout savoir sur le comment du pourquoi? :)
  • Bénédicte Taffin

Je sais bien que je n’ai pas le droit au joker, mais je vais avoir du mal à répondre. Je ne sais pas trop d’où vient cette envie d’écrire. Je me souviens que je lisais des nouvelles dans des anthologies « Histoires de cosmonautes », « Histoires de robots » et ce genre de recueils et que des idées me sont venues et que je me suis retrouvée un crayon à la main en train de rédiger un texte. Est-ce en moi depuis toujours ? Possible. J’ai toujours aimé inventer des histoires, me demander « et si ». Lorsque j’ai soumis mon premier roman « Les yeux d’Opale », je n’y croyais pas vraiment. Je savais qu’il y avait peu d’élu et j’avais conscience qu’on n’a pas assez de recul sur son œuvre pour savoir ce qu’elle vaut réellement. Etait-ce suffisamment bien pour être publié, je n’en aurais pas mis ma main au feu. Je l’ai envoyée pour voir, pour ne pas regretter. Ça n’a pas empêché mon cœur de battre comme un fou à l’appel de Gilles Dumay et encore davantage à celui de Catherine Bon, mais jusqu’à la dernière minute de notre conversation, j’étais convaincue qu’elle m’appelait pour me dire gentiment « non ». Et puis, en fait… non. :)