• Tu affirmes que marquer ne t’intéresse pas tant que ça et que tu préfères gagner des titres. Y a-t-il quelque chose qui te préoccupe particulièrement ?- LM : je préfère gagner des titres qu’obtenir des récompenses individuelles ou mettre plus de buts que tout le monde. Je suis davantage soucieux d’être une bonne personne qu’un bon footballeur. Quand ma carrière sera terminée, qu’est-ce qui va me rester ? J’espère que les gens auront une bonne opinion de moi quand j’aurais pris ma retraite. J’aime bien marquer des buts mais le plus important, ce sont tes potes que tu t’ai fais sur le terrain. C’est super quand il te considère comme un chic type et qu’ils te respectent en tant qu’homme plus qu’en tant qu’un joueur qui met des buts.
• Qu’est-ce qui te met en colère ?
Je n’aime pas perdre. Dans la vie, c’est la pauvreté qui me révolte. Je viens d’un pays où elle visible. On voit des enfants très jeunes qui n’ont pas d’autres solutions que de passer leurs journées dans la rue ou de faire des petits boulots. Je suis fier d’avoir une fondation pour les enfants. On travaille main dans la main avec l’UNICEF, les hôpitaux, les écoles et c’est génial de pouvoir aider ces gamins dans la necessité.
• Qu’est-ce que tu penses de Mourinho ?
Je ne peux pas en parler. Je ne le connais pas et je ne lui ai jamais parlé. Je peux seulement évoquer ce que j’ai observé, qu’il a gagné beaucoup de titres. Je sais que ces joueurs parlent toujours en bien de lui, mais vraiment je ne le connais pas.
• Mourinho dit que le football pratiqué par l’équipe d’Espagne et Barcelone est particulièrement ennuyeux ?
Il a dit ça ? L’équipe d’Espagne joue pratiquement comme nous. Elle conserve toujours le ballon. Et pour un joueur, cest toujours super de jouer dans une telle équipe. Quand j’ai affronté l’équipe d’Espagne, j’étais toujours en train de courir après le ballon. Nous souffrons toujours avec l’équipe d’Argentine quand on joue l’Espagne.
• Tu te voies finir ta carrière de joueur sans avoir porté le maillot de Newell’s Old Boys, ton club natal ?
Ouh, j’en sais rien ! J’ai toujours dit que j’aimerais jouer dans le championnat argentin pour tout ce que cela signifie. Il faut voir comment ce pays vit pour le football. Quand j’étais petit, c’était mon rêve de jouer en première division argentine. Je l’ai toujours en tête, ce rêve. Mais il me reste encore beaucoup de chemin pour le réaliser.
• Ton rêve prochain, c’est de gagner la coupe du monde au Brésil dans deux ans ?
J’aimerais vraiment atteindre ce but car cela serait merveilleux pour l’Argentine et pour moi.
Juan Martin Soler