L'exposition de la mère au mercure, même à niveau faible, par la consommation de certains poissons par exemple, durant la grossesse, expose l'enfant à un risque accru de Trouble de déficit de l'attention- hyperactivité (TDAH), avertissent ces chercheurs du Brigham and Women Hospital et de l'Université de Boston. Des résultats publiés dans l'édition du 8 octobre des Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine qui suggèrent aussi que tous les poissons ne sont évidemment pas à bannir durant la grossesse.
Les auteurs constatent une prévalence accru de TDAH chez les enfants des mères les plus exposées soit, avec des niveaux de mercure élevés dans les cheveux. Des niveaux pourtant inférieurs aux limites maximales d'exposition.
· Ainsi, à partir d'1 μg/ g ou plus, le risque de trouble léger de la concentration est accru de 40% (RR : 1,4 IC : 95% de 1,0-1,8) et celui d'hyperactivité de 70% (RR : 1,7 IC 95% de 1,2-2,4), sur un intervalle de 0,5 pg /g.
· Les évaluations neuropsychologiques montrent une association exposition au mercure et troubles du comportement principalement chez les garçons.
· Cependant les chercheurs constatent une réduction du risque de TDAH chez les enfants dont les mères avaient déclaré une consommation, au moins deux fois par semaine de poisson, suggérant la préférence de ces mères, fortement consommatrices, pour des poissons pauvres en mercure (RR : 0,4 IC 95% de 0,2-0,6).
Quels types de poissons sont ou ne sont pas riches en mercure ? Si cette étude n'aborde pas ce point, des études précédentes ont recommandé d'éviter des poissons comme le requin, l'espadon, le thon frais.
Source: Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine doi:10.1001/archpediatrics.2012.1286 online October 2012 Prenatal Exposure to Mercury and Fish Consumption During Pregnancy and Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder–Related Behavior in Children (Visuel © daniel rajszczak - Fotolia.com)
MERCURE: Manger du poisson, une source de risque cardiovasculaire ? -