Il paraîtrait...

- que les signes sympathiques de la grossesse, notamment l’alimentation déréglée, la sensibilité accrue aux odeurs, et surtout la nausée matinale, seraient des signes adaptatifs de l’espèce. Les scientifiques qui avancent la théorie suggèrent-ils donc que les néanderthaliennes ne vomissaient pas ? La réponse est oui. Ils nomment ces signes des dimensions évolutionnaires des maux gestationnels. Une forme de protection maternelle contre la malbouffe, et/ou l’alcool, et/ou le tabac, et/ou la pollution. Des mamans filtres en quelque sorte. Pour elles et leur embryon. Plus fortes que les masques des cyclistes japonais ou que la moustache de José. La gerbe efficace. Pour rejeter ou refouler ce qui est mauvais. Quoique ça ne semble pas totalement idiot, si on le considère d’un certain point de vue, c’est même le principe en cas d’abus alimentaire et/ou alcoolique chez l’humain, même non féminin. Evidemment, des désaccords ont surgi. Pourquoi certaines femmes ne sont pas malades, si toute l’espèce s’est adaptée ? Parce qu’elles mangent ou ont mieux mangé avant, qu’elles sont mieux suivies, répondent les défenseurs de leur propre théorie, jamais à court d’arguments. Lorsqu’on veut démontrer, on trouve toujours parade, même alambiquée. Ils poursuivent même avec un petit couplet sur le sperme, pour saler, épicer, corser le truc. Plus il serait connu, de l’utérus accueillant, moins il y aurait de nausées, confirmant la théorie d’adaptation/protection de ces scientifiques-là. A partir de là, les prolongements idéiques ont été nombreux jusqu’à l’habituation préalable par ingestion régulière, vaginale, ou orale suggérèrent-ils, du futur sperme futur fécond, forme d’immunosuppression avant gestation. A se demander si les chercheurs n’ont pas trouvé théorie pour affirmer une conclusion arrangeante à partir d’une hypothèse de départ décidée entre potes ? Il faudrait leur poser la question. Je ne les ai pas sous la main. Si vous les croisez…

- que Loana a, encore, été hospitalisée d'urgence dans l'unité psychiatrique de l'hôpital Sainte-Anne à Paris. Elle aurait déjà fait 9 tentatives de suicide. Elle aurait eu, aussi, quelques petits soucis avec la drogue, l’alcool, la bouffe. Que faire ? La renvoyer en 2001, l’accompagner jusqu’à cette année-là, et lui dire ne pas entrer dans le Loft, car la fausse célébrité tue ? Ou alors la lui rendre, sa notoriété ? Etre adulée la soignerait-elle ? D’accord, mais que lui faire faire ? Elle reste connue, mais pas comme elle voudrait. Elle cherchait la gloire, on lui a montré une porte, qu’elle a franchi, la naïve ; on lui a expliqué qu’il n’était aucunement nécessaire d’avoir du talent, sans même lui dire, au contraire, que ça arrangeait certainement les producteurs. Et depuis, on en a usé d’autres. Et les chaines ne paniquent pas, les candidats ne manquent pas, les files d’attente avant les abattoirs ne désemplissent pas. Punir les coupables en ne regardant plus leurs émissions aiderait-il la thérapie ? Faut-il s’émouvoir de tous ces cas particuliers et verser des larmes sur la bêtise humaine ? Si tous les cons du monde pouvaient être hydroallergiques, il suffirait de leur chialer dessus. Il faudrait tester la chose. Je ne les ai pas sous les yeux. Si vous les croisez…

- que l'ensemble des poils qui poussent sur la glabelle se nomment la taroupe. Ne bougez surtout pas, je reviens, je vais chercher la définition du mot sexy. C’est bien ce que je pensais. Qui a un charme attirant et aguichant, qui excite le désir. Glabelle et taroupe repasseront. On parle ici de la pilosité intra-sourcilière, des poils plus ou moins nombreux, plus ou moins longs aussi, entre les sourcils. La taroupe sur la glabelle, quoi ! Quelqu’un connaît-il quelqu’un, ou encore mieux quelqu’une, auquel, à laquelle, on aurait dit, épile-toi la glabelle, t’es trop moche, t’as pas vu ta taroupe, ça me dégoûte, vas-y fais quelque chose, ou je te brûle la glabelle à l’allume-feu ? Moi, je n’en ai pas sous le coude. Si vous en croisez…