Donc, la Cour des comptes découvre une « gabegie » à Sciences Po. Mais ce n’est pas n’importe quelle gabegie. Son président était la bien pensance de gauche faite homme. Celle qui ouvre les portes de l’élite aux misérables. Or, à quoi ressemblait son fief ? à un petit royaume qui ne rendait de comptes à personnes, qui accumulait les déficits avec désinvolture, et distribuait les prébendes à ses favoris (lui-même recevait plus d’un demi million). Comme tout royaume celui-ci avait ses exploités : les vacataires d’abord « A Sciences Po, les vacataires représentent 20% des dépenses en personnel et assurent 93% des heures d'enseignement », et les classes moyennes ensuite « l'IEP accueille davantage de boursiers en 2010 qu'en 2005, sans toutefois "atteindre le pourcentage de 30% attendu en 2012". Mais, dans le même temps, "la proportion des étudiants issus de parents cadres ou exerçant une profession intellectuelle supérieure s'est accrue de 5 points, passant de 58,5% à 63,3%". »
Est-ce cela la gauche ? Une élite de Tartuffe qui vit dans un luxe ostentatoire, si possible à New York, et qui utilise le malheur des pauvres pour culpabiliser, et exploiter, le peuple ?
Immortel Molière ?