(Agence Science-Presse) – Voilà qu’un scientifique prétend pouvoir associer quartiers défavorisés et déclin des aptitudes de langage chez les enfants. Selon un sociobiologiste de l’Université Harvard en effet, ceux qui ont vécu, à un moment donné, dans un tel quartier, même s’ils ont déménagé par la suite, présentent un retard de Q.I. L’étude semble être faite sur mesure pour inquiéter les parents: elle apparaît toutefois bien moins impressionnante quand on s’aperçoit que le retard de Q.I. en question n’est que de quatre points. Est-il causé par les quartiers, par l’absence de stimulations intellectuelles dans un plus grand nombre de familles étudiées, par un plus grand nombre d’écoles sans bibliothèques? Quelle que soit la réponse, l’étude, qui couvre la période 1995-2002, ne semble pas l’avoir trouvée —ou cherchée.