The Mob Doctor // Saison 1. Episode 4. Change of Heart.
A la fin de l'épisode précédent, nous découvrions que Moretti n'était pas mort mais qu'en plus il travaillait main dans la main avec Franco. Je dois avouer que The Mob Doctor aurait gagné des
points à n'être qu'une série mafieuse. Il y a un terrain qui s'est assez bien construit avec certains de ses personnages (je pense évidemment à Constantine) au fur et à mesure des épisodes. Ce
n'est pas pour autant que je ne m'ennui jamais devant la série, notamment parce que toute la partie médicale est purement et simplement bâclée et inintéressante. Le problème vient une fois de
plus de Grace. Ce personnage est antipathique à souhait et dès qu'elle pense que l'on de ses patients est en danger de mort, alors elle court dans tous les sens, brasse de l'air et nous fait plus
de la démonstration de moyens (le côté high-tech de l'hôpital) plutôt qu'une réelle démonstration médicale. D'ailleurs, par certains aspects The Mob Doctor me rappelle énormément une autre série
médicale qui avait ce même syndrome mais malheureusement pas une partie mafieuse pour en partie la sauver du naufrage : c'était Three Rivers (avec Alex O'Loughlin) que j'avais réussi à voir
intégralement - parlez d'un exploit -.
En effet, cette semaine Grace tente de sauver la vie d'un vieille ami qui s'est fait une vilaine blessure dans un bar. Cette partie de l'épisode n'avait donc pas grand intérêt. Si ce n'est que
Grace continue de se faire suivre par deux hommes. D'un côté Brett, qui reste ennuyeux. Le problème de Brett c'est que le personnage ne sert strictement à rien à part tremper son biscuit.
J'aurais cru que The Mob Doctor serait plus inspirée parfois, qu'elle tenterait de rendre cette relation sexuelle calamiteuse en quelque chose d'intéressant et de beaucoup plus regardable. Car le
problème c'est que le téléspectateur n'a pas envie de voir une héroïne volage. En tout cas, ce n'est pas mon truc à moi. Et pendant ce temps il y a toujours Franco qui rode dans les parages pour
remettre les mains sur Grace. Je ne sais pas trop ce que Franco trouve à Grace, je ne suis certain que c'est son côté un peu bad-girl. Il doit aimer se faire mener à la baguette. Et pendant ce
temps Daniella Devlin, la mère de Grace, reste elle aussi dans les parages. Sans pour autant que son personnage évolue et soit lui aussi intéressant. Je me demande où veut aller The Mob Doctor
finalement.
Note : 3.5/10. En bref, des cas médicaux banals et forcés mais une mafia sympathique.