Cadillac ATS Turbo 2013 : les allemandes dans le collimateur

Publié le 09 octobre 2012 par Critiqueauto

Qui aurait pu dire que Cadillac nous proposerait un jour une berline mue par un moteur à 4 cylindres turbocompressé jumelé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ? C’est pourtant ce que la division de luxe de General Motors nous offre pour 2013. Et c’est particulièrement audacieux de la part d’un constructeur de voitures qui est reconnu pour ses voitures de luxe et dont la moyenne d’âge de la clientèle est encore relativement élevée. Enfin, un alternative à la BMW Série 3.

Mécanique

Outre les moteurs à 4 cylindres de 2,5 litres de 202 chevaux et V6 de 3,6 litres de 320 chevaux qu’on peut retrouver dans la Cadillac ATS, il est possible de se procurer un 4-cylindres turbocompressé à injection directe de carburant de 2 litres à double arbre à cames en tête qui fait pas moins de 270 chevaux et qui produit un couple de 260 livres-pieds. Ce modèle Turbo, dont la mécanique est montée longitudinalement sous le capot, reçoit, de série, une boîte de vitesses automatique à 6 rapports, mais propose, en option, une manuelle à 6 rapports. On a là tous les ingrédients d’une bonne performance et d’un bon rendement écoénergétique.

Pour ce qui est de la consommation de carburant de cette Cadillac, disons que, en combiné ville et route, on peut penser obtenir aux environs des 11 litres aux 100 kilomètres. En termes de performances, on peut parler d’un 0 à 100 km/h en un peu plus de 6 secondes. Au freinage, de 100 à 0 km/h, on obtient un peu moins de 35 mètres. Ce sont là des chiffres relativement intéressants pour un véhicule à 4 cylindres qui fait pas moins de 1 542 kilos.

La suspension de cette Cadillac est à jambes de force à l’avant et à cinq bras à l’arrière; de plus elle offre deux modes de réglage, soit Tour et Sport. Équipée de la boîte de vitesses manuelle, la voiture reçoit un différentiel à glissement limité. Elle comporte également une direction électrique. Ces deux éléments viennent améliorer de façon sensible le contrôle de la direction sur les petites routes en lacets.

Habitacle et carrosserie

L’habitacle de la Cadillac ATS Turbo n’a vraiment rien à envier à la BMW Série 3. C’est bien ficelé, c’est fonctionnel et c’est complet en termes d’équipement : connectivité Bluetooth, connexions USB et connexion auxiliaire, détection de changement de voie, avertisseur de collision imminente et bien d’autres. En ce qui a trait à l’espace disponible à l’arrière, on peut dire que c’est très correct. Et comme toutes les Cadillac, on se retrouve dans un environnement douillet et exempt de bruits.

Dans l’habitacle, il est difficile de passer outre le système d’infodivertissement CUE de la Cadillac ATS Turbo. Il est tout simplement dominant dans la console centrale. Ce système démontre une grande souplesse d’utilisation. Un bémol, cependant : ce système est complètement dépourvu de boutons et ne propose qu’un écran tactile.

Conclusion

La question qu’il faut se poser est la suivante : que fera le consommateur quand viendra le temps d’acheter une berline de luxe ? En termes de prix, l’ATS Turbo et la BMW Série 3 se comparent. Là où la Cadillac se démarque toutefois, c’est probablement du côté de la fiabilité et de la convivialité à l’usage. L’avenir nous dira si les gens de Cadillac ont vu juste…