9 octobre Il l'attira dans sa voiture sans jeu de mots Adèle, justement... trois heures du matin, remplie comme une barrique de gin tonic. Elle n'était pas belle saoule. Elle se retenait au bras d'un jeune con, beau comme Anthony Delon et ivre lui aussi. Ils sortaient de la "Cucaracha" boîte à décibels où l'on roule des palots à quelqu'un d'un sexe indéterminé sans avoir compris un traître mot de ce qu'il vous raconte. Inutile de dire qu'Adèle ne connaissait pas son prénom et réciproquement lorsqu'il l'attira dans sa voiture sans jeu de mots. Adèle fit comprendre à Anthony par le langage des sourds car elle sentait que si elle parlait elle allait vomir, qu'Anthony était trop fait pour conduire, Anthony lui répondit que telles n'étaient pas ses intentions en lui glissant la main entre les jambes avec une délicatesse de torero, en guise de point d'exclamation. Elle répondit par une gifle magistrale en guise de point final. Il était peut-être con, mais pas méchant et il la laissa sortir en lui marmonnant, que cela ne coûtait rien d'essayer. Bras d'honneur de la belle qui ne l'était plus trop. Puis elle alla se vider dans le talus. Enfin elle bascula dans le champ et s'endormit. Lorsqu'elle se réveilla les forgerons étaient à l'ouvrage et elle se demanda si elle avait fait le bon choix. A suivre... demain !
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