Fermer les yeux, est-ce que c'est la nuit parce qu'on a fermé les yeux ? (L. Gyllensten)
Publié le 26 août 2007 par Rafaele
Je l'ai appelé et lui ai demandé de s'asseoir sur le canapé. Il s'est exécuté sans broncher. Puis j'ai appliqué mes mains sur ses tempes et lui ai demandé de fermer les yeux. Ce qu'il a fait. Alors je lui ai dit : "Respire ! Respire profondément et écoute ma voix !". J'ai bien vu que ses paupières battaient mais il m'a écouté. "Essaye de représenter l'ovale de mon visage. tu le vois ?". Oui fit-il en hochant la tête. "Maintenant pense à mes yeux, et place-les sur cet ovale. Tu y es ? Bien ! Fais de même pour mon nez, ma bouche, mes oreilles, mon front, mes sourcils... Tu vois mon visage ?". Oui fit-il à nouveau. "Si un pont nous sépare, un fossé, un ravin, je ne sais quoi d'autre encore, eh bien, si malgré cela, en fermant les yeux tu arrives à te représenter mon visage, alors c'est que je ne serai jamais bien loin de toi !". J'ai bien vu qu'un sourire se dessinait sur son visage et moi j'étais fier car il m'avait écouté.