Et justement, lors de la visite d’hier soir, nous sommes tombés sur l’orchestre philarmonique de New York, de passage à Séoul après son concert historique en Corée du Nord. Un concert inimaginable il y a encore deux ans. Ils ont joué mardi dernier dans le grand théâtre national, en plein coeur de Pyongyang ; l’avenue qui mène du théâtre à la gare centrale arborait il y a peu certaines des dernières propagandes anti-US encore visibles dans la capitale, une imagerie violente montrant de perfides GIs au visage de loup se faisant transpercer par d’ardentes baïonettes révolutionnaires. Et bien cette semaine, un orchestre américain a pu y poser son drapeau, et jouer son hymne national:
En contrepartie, l’orchestre a joué “Arirang”, une chanson traditionnelle coréenne, adulée en Corée du Nord. Et le drapeau nord-coréen faisait face à l’américain:
Après la Ping-Pong diplomacy américaine des années 70 à Pékin, voici la sing song diplomacy à Pyongyang.