On s’attendait à un massacre, mais Gang Green s’est accroché et a rendu ça intéressant.
Texans 23 Jets 17
Pas d’avant-match ce soir, car TSN présente un documentaire sur les fans débiles légers des Roughriders de la Saskatchewan. On y apprend d’une religieuse que Dieu vote pour les Riders. Pourtant, c’est connu que Dieu regarde jouer les Cowboys et puis, bien sûr, il y a Tim Tebow... C’est peut être vrai que Dieu est partout finalement!!
Houston traverse le terrain sans problème à sa première possession pour inscrire le majeur (passe de Schaub à son TE Daniels). De l’autre côté, New York ne gagne même pas un premier jeu. Ce match-là sera pénible mes amis…
La défensive verte fait sa part et réussit une interception en territoire des Texans. Quelques jeux plus tard, Mark Sanchez envoie un canard boiteux vers la zone de buts, mais son TE Cumberland l’attrape en jonglant. 7-7, ben coudonc…
Paraît-il que Lindsey Vonn « ne serait pas opposé » à fréquenter Tim Tebow. Quant à Tebow, il doit d’abord consulter Jésus pour savoir si c’est correct. Après tout, Vonn a déjà été mariée et Tim ne voudrait pas vivre dans le pêché!
Parlant de Tebow, il gagne un premier jeu sur une feinte de dégagement alors qu’il reçoit directement la remise. Beau jeu, mais inutile, car les Jets dégageront pour vrai 4 jeux plus tard.
Les Texans remettent la pédale au fond et c’est Arian Foster qui termine le tout dans la zone de buts. Foster est rendu à 93 verges au sol et nous ne sommes qu’à mi-chemin au 2e quart. 14-7 Houston.
Démolis dimanche dernier, les Jets sortent le livre de trucs au grand complet pour s’assurer que ça ne se reproduise pas. Tebow prend quelques snaps, ils y vont (encore) sur un 4e jeu, même Antonio Cromartie se transforme en receveur. Le résultat de tout cela : bof, un dégagement!
Gang Green revient à une attaque plus traditionnelle et ça fonctionne avec une superbe poussée en fin de demie. Cependant, à la porte des buts, JJ Watt (quel joueur celui-là), dévie le relais de Sanchez dans les mains de Brice McCain. Bilal Powell fournit un bel effort pour l’empêcher de traverser le terrain, mais n’empêche. Houston réussira le placement et alors que l’égalité semblait à portée de mains, les Texans retraitent au vestiaire avec une avance de 17-7.
Un vrai spectacle de mi-temps comme pause de la demie cette semaine, avouez que c’est concept. Le Marching Band de l’Université Ohio State y est récemment allé d’une prestation des plus réussies ayant comme thématique les jeux vidéos. Vous reconnaîtrez Mario Bros, Tetris, Pacman et d’autres. Le vidéo vaut la peine d’être regardé au complet, mais est un peu long (9 minutes). Si vous n’avez que quelques instants, allez à la sixième minute voir le cheval… Pretty cool!
Loooooongue drive des Texans pour débuter la demie qui se termine par un placement. A 20-7, je commence à penser à fermer les livres, mais Joe McKnight ramène le botté d’envoi subséquent dans la zone de buts. Un des jeux les plus spectaculaires du football qu’on ne voit presque maintenant redonne de l’intérêt au match. 20-14
Sur le jeu, il faut louanger la perte de poids de Rex Ryan. L’homme qui ne possède plus que 3 mentons a pu suivre la course de son protégé sur une vingtaine de verges et il n’a même pas eu besoin de la machine à oxygène. Un athlète!
Ouin, trop c’est comme pas assez. Les Jets tentent le botté court dès la reprise et même s’il faut reconnaître que ça vient bien près de réussir, ce sont les têtes de vaches qui recouvrent le ballon. Profitant d’un terrain court, ils inscrivent le placement pour porter l’écart à 9 points. 23-14 après 3.
Vu sur le twitter de Terrel Owens : " Hey JETS!!! I'm available! I'm ready, willing & able! Call my agent @jordanwoy & let's make it happen." C’est un peu triste d’en être rendu là T.O....
New York a clairement le momentum, mais Houston a JJ Watt. Le DE dévie une passe de touché assurée sur une séquence, puis sort les Jets de la distance de placement sur la suivante. De belles poussées très créatives des verts, mais qui ne rapportent que 3 points au tableau. 23-17.
L’unité défensive des Texans garde le contrôle et ils anhéantissent les derniers espoirs de remontée des Jets grâce à une interception en fin de match. La passe aurait dû être maîtrisée par le TE vert. Houston s’en sort avec une courte victoire de 23-17 contre des Jets qui ont tout essayé et qui méritaient une meilleur sort.
Les dernières réflexions
Packers. Vikings. Une équipe pointe à 4-1, l’autre à 2-3. Toutefois, l’ordre n’est pas celui attendu. Est-ce une simple question de temps avant que ça se replace ou s’il faudra s’habituer? Voyons voir...
Devrait-on s’inquiéter des Packers? : La belle histoire de la semaine se trouve évidemment à Indianapolis où les Colts ont surpris les Packers pour l’emporter en hommage à leur coach atteint de leucémie. Félicitations à eux, particulièrement au tandem Andrew Luck – Reggie Wayne, dominants toute la journée incluant quand ça comptait sur la poussée victorieuse.
Par contre, ce sont les perdants qui retiennent mon attention. Coudonc, il se passe quoi avec les Packers? Ils furent dominés par les 49ers, en ont eu plein les bras contre une formation en déroute (Nouvelle-Orléans), méritaient de perdre contre les Seahawks même si la controverse que l’on sait leur donne un rôle de victimes et là, ils s’effondrent contre un club de fond de peloton? Car c’est bien beau louer l’émotion déployée par les Colts, d’aucune façon les fers à cheval n’auraient du revenir d’un déficit de 21-3 à la demie. Offensivement, Aaron Rodgers n’a livré que 3 premiers jeux dans les 25 premières minutes de la seconde mi-temps. Green Bay n'a mis que 6 points au tableau contre une des pires défensives du football. De l’autre côté du ballon, comment pensez-vous qu’une défensive brûlée pour 27 points en 30 minutes par une recrue dont l’arsenal ne comporte qu’une arme potable va résister aux meilleurs? En fait, lorsque Clay Matthews est contenu comme ce fut le cas hier, on sent la défensive fromagée très, très vulnérable. Ajoutez à cela des blessés importants (Cedric Benson, BJ Raji et Jermichael Finley hier) ainsi qu'une visite à Houston la semaine prochaine et le Pack risque de se creuser un trou duquel il sera difficile de s’extraire. Ce n’est peut être qu’un lent début, mais je pense que c’est surtout un signe que cette équipe n’est pas aussi bonne qu’on le pense. Nous aurons une bonne partie de la réponse la semaine prochaine contre les Texans.
Le genou de Peterson va bien : Je n’ai pas beaucoup parlé des surprenants Vikings jusqu’ici, peut être est-ce pour ne pas me faire rappeler ma prédiction à l’effet qu’ils formeraient la pire équipe de la ligue cette saison. Cependant, les voici à 4-1 grâce à du football inspiré qui leur vaut d’avoir épinglé les Niners et les Lions à leur tableau de chasse. Grande inconnue en début de saison, le genou d’Adrian Peterson semble tenir le coup, le # 28 affichant son explosion habituelle. AP a transporté la roche 96 fois pour 420 verges jusqu’ici. Une projection lui confére donc une campagne de plus de 300 portées et 1344 verges, soit des statistiques auxquelles il nous a habitués. De quoi emballer le Minnesota qui verra son équipe testée par des opposants de qualité (Washington, Arizona, Tampa Bay, Seattle, Détroit), mais à la portée des mauves avant sa semaine de congé. Nous en saurons beaucoup sur la valeur réelle des Vikings après cette séquence.
Courir ou ne pas courir : L’autre "Wunderkid" du football, Robert Griffin III, a de nouveau pu mesurer la différence entre un plaqué de la NFL et un du collège. Sean Whiterspoon lui a fermé les lumières d'un coup d'épaule hier. Évidemment, ce qui rend RGIII spécial est en partie ses talents athlétiques, lui qui a déjà porté la balle 42 fois pour 241 verges et 4 touchés cette saison. Le 3e du nom vient d’ailleurs au 22e rang des porteurs de ballon, devant Chris Johnson et Darren McFadden entre autres. Donc, le débat est le même qu’avec Cam Newton, qu’avec Michael Vick et qu’avec Donovan McNabb avant lui. Laisseriez-vous votre prodige courir? La semaine passée, c’est une course de RGIII qui a permis de positionner Billy Cundiff pour le placement gagnant en fin de match. Voici maintenant l’envers de la médaille. A mon avis, RGIII doit demeurer RGIII, mais ça veut probablement dire que sa carrière sera plus courte qu’on le souhaiterait.
Why so serious? : Wes Welker s’est mis un pied dans la bouche hier après-midi après la victoire des siens en déclarant à propos de ses 13 catchs que « c’était bien de mettre ça dans les dents de Bill (Belichick) » Du moins, c’est ce que les médias voudraient vous faire croire dans une autre controverse préfabriquée dont ils ont le secret. Welker a bel et bien prononcé les paroles qu’on lui attribue, mais c’était clairement une blague. Voyez par vous-même : sourire un peu moqueur, p’tit clin d’œil et ton enjoué, il me semble que ça ne prend pas un cours avancé en psychologie pour comprendre ça. Mais pourtant, les savants scribes de Boston ont monté le sujet en épingle et Welker a du rectifier le tir cet après-midi. Misère…. Après on se demande pourquoi les athlètes ont la langue de bois!!