Objectif… quel objectif ? (Suite)
Objectif … quel objectif ? (Suite)
Je vous ai compris !
Pourquoi cette célèbre citation (De Gaulle) ?
Je ne me lance pas dans la politique.
Encore que…
J’aurais deux trois bricoles à dire…
Passons…
Je vous ai compris car vos réactions au premier article, Objectif … quel objectif ? sont nombreuses.
Et instructives.
Il y a :
1) Ceux qui adhèrent au raisonnement ainsi résumé.
Vous ne visez qu’un objectif de vie : être heureux.
Cet objectif supplante tous les autres.
Ainsi, tout ce que vous visez, entreprenez, obtenez, ne sont que des objectifs secondaires.
Qui, certes, concourent à votre bien être.
Mais de manière partielle et provisoire.
Ils ne méritent donc ni l’importance que vous leur attachez.
Ni le stress et les tourments qu’ils engendrent souvent..
Et il y a :
2) ceux qui lient leur bonheur à l’atteinte de leurs objectifs.
Quand j’aurai un conjoint, des enfants, une situation…
Quand j’aurai un logement, de l’argent, un corps de rêve etc… alors, un jour… je serai heureux.
Logique.
Mais cela se discute bigrement.
La preuve ?
Imaginez.
On vous dit :
A partir de ce jour :
• Aucune préoccupation ni inquiétude d’aucune sorte ne te visitera plus.
• Aucun problème, aucune peine, aucun regret ne viendra plus t’importuner.
• Fini tes interrogations sur ta santé, ton job, ta progéniture, ton portefeuille.
C’est simple, désormais, tu es HEUREUX.
Zéro stress.
Et un moral au top 24 heures sur 24, toute l’année.
Waouuuhhh… cela ressemble au Nirvana, non ?
Qui ne voudrait y gouter ?
Rendez-vous compte, vous vivez complètement, totalement HEUREUX.
Et pourtant vous vivez au milieu des évènements de votre vie.
Certains favorables, d’autres non.
Rien ne vous affecte.
Plus besoin de reconnaissance,
Plus besoin de paraître important.
A quoi bon, vous êtes heureux, votre objectif de vie est rempli.
MAIS ALORS…
Si vous parvenez à vivre heureux en dépit des aléas de l’existence, c’est bien :
• Que vos objectifs professionnels et personnels ne FONT PAS votre bonheur.
• Qu’ils ne sont que des étapes, des moments de votre histoire.
Des objectifs secondaires et rien de plus.
MAIS ALORS (bis)…
Faut-il « laisser tomber » ces objectifs intermédiaires ?
Non bien sûr.
Ils sont votre quotidien.
Accordez-leur tout le prix qu’ils méritent.
De l’attention.
De l’engagement.
Je le fais moi-même avec, disons, une certaine… intensité.
Mais replacez-les dans le contexte de votre existence.
Vos objectifs intermédiaires sont des moyens.
Des véhicules, qui vous apportent des satisfactions provisoires et à court terme.
Exemple :
Vous rêvez d’amour, d’un job, d’une voiture, d’une maison.
Bravo, vous l’obtenez.
Que va-t-il se passer ?
Au bout d’un temps, cet acquis vous paraitra tellement normal, tellement ancré dans vos habitudes qu’il ne vous rendra plus aussi heureux qu’au début.
Vous vous focaliserez davantage sur ses inconvénients.
Et, désormais moins heureux, vous ne penserez plus qu’à le redevenir complètement.
Alors vous voudrez une autre voiture, un autre poste, une maison plus ceci ou plus cela.
Vous créant ainsi de nouvelles insatisfactions.
Impossible dans ces conditions d’être vraiment heureux.
D’où l’astuce de vie n°1 :
Ne liez votre bonheur aux conditions extérieures…
il y aura toujours quelque chose pour le contrarier.
Quand j’aurai vendu, quand je serai promu quand…quand… alors je serai heureux
Non !
Ce n’est pas quand vous aurez enfin votre canari que vous serez serein (elle est fine…)
D’où l’astuce de vie n°2
N’attendez pas que toutes les conditions de votre bonheur soient réunies…
elles ne le seront jamais.
Votre objectif de vie est d’être heureux
C’est lui qui vous fait sortir de la couette le matin.
Et non l’objectif du moment – par ailleurs stimulant – de gagner des clients, motiver une équipe ou autre.
Aucun de vos objectifs intermédiaires ne peut complètement satisfaire votre but principal : vivre heureux.
D’autant qu’ils peuvent changer en cours de route.
Exemple :
Vous visiez le poste de DRH chez Laverdure.
Et en faisiez un élément clé de votre bonheur…
Or vous atterrissez chez Dugazon.
Et vous en réjouissez.
Votre bonheur n’était donc pas là où vous le placiez.
Astuce de vie n°3
Distinguez votre objectif fondamental de tous les autres.
Et finalement :
Votre bonheur n’est pas la récompense de vos efforts.
Il n’est pas non plus, l’addition d’objectifs atteints.
Votre bonheur est un ÉTAT D’ESPRIT.Il ne dépend QUE de vous.
Car si vous ne pouvez pas peser sur les évènements, vous pouvez peser sur ce que vous PENSEZ des évènements.
Tout est là !
Justement, qu’en pensez-vous, chers lecteurs ?
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