[Dossier] 50 ans de James Bond Girls

Par Onrembobine @OnRembobinefr

Le vendredi 26 octobre verra le retour du plus célèbre agent secret de tous les temps : James Bond. James Bond qui emprunte pour la troisième fois les traits du rocailleux et charismatique Daniel Craig et qui promet une aventure tendue et spectaculaire (et qui sera on l’espère mieux que le précédent, Quantum of Solace). Un James Bond accompagné, c’est la tradition, de ses James Bond Girls.
Et comme 007 fête ses 50 ans cette année, l’occasion pour nous de revenir sur 50 ans de James Bond Girls est trop belle. On le concède, ce n’est pas follement original, mais franchement, elles le valent bien. Car même dans le pire des James Bond, il y a toujours une James Bond Girl pour rattraper le coup. Comme Halle Berry dans le calamiteux et peut-être pire opus de la saga, Meurs un autre jour, qui, grâce à une seule et unique scène, directement pompée sur la cultissime sortie de bain (de mer) d’Ursula Andress dans James Bond contre Docteur No, arriva à justifier la vision de ce navet de haut standing.
Le concept même de la James Bond Girls est, il est vrai, un peu macho. Mais heureusement, les choses ont évolué depuis les débuts et parfois, je dis bien parfois, comme quand Famke Janssen tabasse Pierce Brosnan, c’est la James Bond Girl qui tient les rennes. De quoi inverser la vapeur le temps d’une étreinte et parfois plus…

J’ai retenu 38 James Bond Girls plus ou moins mémorables. Des héroïnes aux plastiques avantageuses, parfois revêches, parfois aimantes, parfois burinées et parfois douces. Des comédiennes qui ont profité de ce tremplin médiatique pour faire carrière et d’autres, qui sont tombées en désuétude, victimes de la malédiction des James Bond Girls. Des actrices de toutes nationalités sans qui James Bond ne serait pas vraiment le même.

Ursula Andress : James Bond contre Docteur No (1962) / Casino Royale (1967)

Ursula Andress à la pêche aux moules (air connu)

Le cas Ursula Andress est particulier. Tout d’abord, car c’est elle la première James Bond Girl. Son arrivée dans James Bond contre Docteur No, dégoulinante, alors qu’elle sort de l’eau, maillot de bain et plastique irréprochable, couteau à la ceinture, est mythique. Ursula, qui interprète le rôle d’Honey Ryder dans James Bond contre Docteur No, aux côtés de Sean Connery, mais qui se trouve être aussi au générique du premier Casino Royale, réalisé en 1968 par John Huston, Val Guest, Kenneth Hughes, Joseph McGrath et Robert Parrish. Un film officiellement éjecté de la saga qui permit à l’acteur David Niven (favori du papa de 007, Ian Fleming, ça tombe bien) de porter le smoking, et qui compte aussi dans ses rangs un certain Woody Allen. Un film qui ne reçut pas la bénédiction de Broccoli et Saltzman, les producteurs de la « vraie » saga et qui s’apparente sur bien des aspects à une grosse farce, bien loin des préoccupations littéraires des écrits de Ian Flemming. Pour preuve, le Casino Royale de 2006, plus fidèle au roman originel qui finit de reléguer la première version au placard à balais.

Ursula fait tapis !

Un premier Casino Royale dans lequel Ursula Andress incarne la malicieuse Vesper Lynd, qu’interprètera bien plus tard Eva Green.
Lorsque l’on évoque les James Bond Girls, c’est bien souvent Ursula Andress qui revient sur toutes les lèvres. La James Bond Girl ultime c’est elle, encore aujourd’hui.
À noter qu’Ursula Andress a participé ensuite aux tournages de films comme Soleil Rouge, Les Tribulations d’un Chinois en Chine ou Le Choc des Titans (l’original, pas le remake en carton dans lequel joue Gemma Arterton, une autre James Bond Girl). Aujourd’hui âgée de 76 ans, Ursula Andress a remisé le maillot de bain et coule des jours paisibles loin des plateaux de tournage.

Daniela Bianchi : Bons Baisers de Russie (1963)

Daniela est dos au Sean.

Actrice italienne aujourd’hui retirée du cinéma, Daniela Bianchi a la lourde tache, en 1963, de faire oublier Ursula Andress. Peine perdue d’avance. Ancienne Miss Rome, cette actrice n’a jamais tourné dans grand-chose de bien notable en dehors de Bons Baisers de Russie.

Honor Blackman : Goldfinger (1964)

Honor Backman se fait dorer la pilule.

Pussy Galore, la James Bond Girl de Goldfinger, c’est elle. Honor Blackman, une actrice britannique qui a ensuite beaucoup tourné pour le cinéma et la télévision. Sa grande année est 1964, où elle apparaît donc dans l’un des James Bond les plus fameux, mais aussi dans la série culte Chapeau Melon et Bottes de Cuir, où elle tient le rôle de Cathy Gale. Récemment, on a pu l’apercevoir dans Le Journal de Bridget Jones et dans Appelez-moi Kubrick.

Claudine Auger : Opération Tonnerre (1965)

Claudine à la plage

Le bal des actrices françaises ayant incarné une James Bond Girl commence avec Claudine Auger. Une comédienne qui, lorsqu’elle accepte de figurer aux côtés de Sean Connery dans Opération Tonnerre, a déjà à son actif des collaborations avec des grands noms du cinéma, comme Jean Cocteau, Marcel Carné ou Jean Girault. Elle côtoie aussi dans le film une autre James Bond Girl qu’il serait dommage de ne pas mentionner ; l’actrice italienne Luciana Paluzzi, spécialisée dans les films d’espionnage. Luciana Paluzzi et sa carrière cinématographique très prolifique en Italie, qui a semble-t-il arrêté de tourner à la fin des années 70.

Mie Hama : On ne vit que deux fois (1967)

Mie Hama à la coule avec Sean Connery.

James Bond s’ouvre au Pays du Soleil Levant avec l’arrivée dans la franchise de Mie Hama, une actrice japonaise donc, vue la même année dans La Revanche de King Kong. Tout un programme. Mie Hama qui ne transforma pas l’essai en devenant une superstar, mais qui figure néanmoins au générique de plus de soixante longs-métrages.

Diana Rigg : Au Service Secret de Sa Majesté (1969)

Après Ursula, c’est Diana qui fait tapis.

Autre James Bond Girl a avoir fréquenté les plateaux de la série Chapeau Melon et Bottes de Cuir (et pour cause, elle interprète Emma Peel, l’un des rôles principaux), Diana Rigg est aussi la seule qui a eu l’insigne honneur de jouer aux côtés de George Lazenby, à l’occasion de sa seule et unique apparition sous les traits de l’agent secret 007.
Ces dernières années, Diana Riggs est apparue dans le film Le Voile des Sentiments et sera au générique de la troisième saison de Game of Thrones. Sa carrière théâtrale est aussi réellement impressionnante, tout comme son palmarès de récompenses.

Jill St John et Lana Wood : Les Diamants sont éternels (1971)

Jill St John pour la collection Bikini Mitraillette 1971

Actrice américaine de son état, Jill St John n’a pas tourné grand chose d’autre que ce James Bond qui voit Sean Connery reprendre le smoking. Elle a même tout arrête à la suite du tournage. Pourquoi ? Comment ? Nul ne sait.

Quand Sean dit une Connery, Lana Wood…

Le cas Lana Wood est plus intéressant, car il illustre à merveille la propension de la saga à donner des noms sexuellement implicites à certaines de ses James Bond Girls. En version originale, Lana Wood s’appelle dans le film Plenty O’Toole. Ce qui donne français, Abondance Delaqueue. Inutile de développer non ? Sœur de Natalie Wood, Lana Wood est revenue au cinéma après une grosse absence de 1982 à 1989, mais n’a jamais réussi à véritablement s’imposer dans des premiers rôles. À la télévision, on l’a vue dans Starsky & Hutch, Mike Hammer, Bonanza ou encore Le Fugitif.

Jane Seymour : Vivre et Laisser Mourir (1973)

Jane Seymour pas encore femme médecin.

Le cas Jane Seymour est un peu particulier. Sa performance dans la série western/médicale, Docteur Quinn, Femme Médecin, que l’on pourrait situer quelque-part entre La Petite Maison dans la Prairie et Urgences, a presque totalement éclipsé son passage dans la saga James Bond. Premier James Bond avec le flegmatique Roger Moore, Vivre et Laisser Mourir et sa chanson titre fabuleuse signée par les Wings, présente une Jane Seymour, alors âgé de 22 ans. Une actrice qui saura se recycler, surtout à la télévision, avec Docteur Quinn donc, Smallville et toute une flopée de téléfilms. On a aussi pu la voir en milf dans Serial Noceur.

Britt Ekland et Maud Adams : L’Homme au Pistolet d’Or (1974)

Grâce à Maud Adams (à gauche) et à Britt Ekland (à droite), Roger Moore ne tire pas à blanc.

Outre le fait d’avoir roulé une pelle à Roger Moore dans ce James Bond, la suédoise Britt Ekland est aussi connue pour avoir convolé en justes noces avec l’illustre Peter Sellers et avec la rock star Rod Stewart. Cette magnifique comédienne s’est également illustrée dans le monument The Wicker Man, où elle tombe le haut, le bas et pousse la chansonnette. Ce qui a valu à Rod Stewart quelques sueurs froides, lui qui essaya d’interdire le film, pour éviter que plusieurs millions de cinéphiles ne voient sa belle dans le plus simple appareil.
Sa compatriote Maud Adams possède par contre une particularité assez curieuse, vu qu’elle joue deux rôles différents dans deux James Bond. Dans L’Homme au Pistolet d’Or donc, mais aussi dans Octopussy. On peut aussi brièvement l’apercevoir dans Dangereusement Votre. Dans Walker Texas Ranger aussi d’ailleurs, aux côtés du James Bond texan le plus connu de l’Hémisphère nord.

Barbara Bach : L’Espion qui m’aimait (1977)

Barbara Bach est dos au Moore.

Lorsque Ringo Starr, le batteur des Beatles voit L’Espion qui m’aimait, il flashe sur Barbara Bach. On point de lui demander sa main et de l’épouser en 1981. Année où Barbara Bach tourne avec son désormais époux, lui même acteur, le film Caveman.

Lois Chiles et Corinne Cléry : Moonraker (1979)

Lois Chiles refuse de tirer sur le doigt de Roger.

Fait important : Lois Chiles a joué dans Creepshow 2. Dans le segment où elle se fait agresser par un auto-stoppeur zombie. La comédienne texanne a aussi joué dans quelques bons classiques comme Gatsby Le Magnifique, Mort sur le Nil et accessoirement, dans Twister et Speed 2. Sans oublier la plus célèbre parodie de James Bond, Austin Powers.

Corinne Clery au saut du lit.

Corinne Cléry, troisième actrice française à figurer dans un James Bond, avait auparavant brillé dans Histoire d’O. Ensuite, elle s’est consacrée à ne tourner que dans des productions télé et cinématographiques en Italie, son pays d’adoption.

Carole Bouquet et Cassandra Harris : Rien que pour vos yeux (1981)

Carole Bouquet est face au Moore.

En voilà une qui ne s’est pas arrêté à James Bond. À 24 ans, Carole Bouquet tourne avec Roger Moore et poursuit ensuite la carrière que l’on connait, devenant ainsi l’une des James Bond Girls les plus prolifiques. Pourtant hésitante dans un premier temps, elle ne semble pas regretter cette expérience comme on a pu le voir lors de son passage sur le plateau du Grand Journal, où elle accompagnait Roger Moore.

Pour Roger Moore, Cassandra Harris, c’est oui d’office !

Rien que pour vos yeux fut aussi l’occasion pour le public de découvrir Cassandra Harris, la future femme d’un James Bond en devenir Pierce Brosnan. Cassandra Harris qui est décédé en 1991.

Kristina Wayborn et Maud Adams : Octopussy (1983)

Kristina Wayborn est « aMooreuse » de Roger.

Maud Adams, le retour ! La suédoise qui est épaulée ici à nouveau par une compatriote, l’ancienne championne suédoise d’athlétisme, Kristina Wayborn.

Kim Basinger : Jamais plus jamais (1983)

Kim Basinger et Sean Connery en toute simplicité.

Autre volet non officiel de la saga, Jamais plus jamais marque le retour de Sean Connery et l’arrivée de la toujours fréquentable Kim Basinger. Alors débutante, cette bombe à retardement au sourire ravageur et à la silhouette spectaculaire, explosera par la suite dans 9 Semaines ½, jusqu’à devenir une véritable et authentique icône. Kim Basinger qui a illuminé de sa présence des métrages tels que Batman, Boire et Déboires, J’ai épousé une extra-terrestre, La Chanteuse et le Milliardaire, L.A. Confidential, 8 Mile, Loin de la terre brûlée

Grace Jones et Tanya Roberts : Dangereusement Vôtre (1985)

Grace Jones prend la pose James Bond

Dangereusement Vôtre marque la fin du règne de Roger Moore, qui se trouve trop vieux pour le rôle. Un ultime tour de piste qui lui permet de s’accoquiner avec l’impressionnante Grace Jones. L’actrice, mais aussi chanteuse qui sort à l’époque du tournage de Conan le Destructeur et qui impose sa charismatique silhouette, en profitant pour redéfinir les clichés inhérents au statut de James Bond Girl. Grace Jones poursuit encore aujourd’hui une prolifique carrière dans la musique, au détriment d’une filmographie qui n’est plus trop alimentée depuis 2008.

Tanya Roberts et Roger Moore pris en flagrant délit.

Pour sa part, Tanya Roberts, qui a joué dans Dar L’Invincible, n’arrive jamais à sortir des rôles qui ne font appel qu’à son physique. Elle tourne alors beaucoup dans de petites productions policières fortement teintées d’érotisme. Elle tient aussi un rôle récurent dans la série That 70′s Show, de 1998 à 2001.

Maryam d’Abo : Tuer n’est pas jouer (1987)

Maryam tient bon la barre.

L’arrivée de Timothy Dalton dans la franchise inspirée de Ian Fleming marque un tournant. James Bond devient un peu moins flegmatique et plus bourrin. Avec les femmes, c’est un goujat. Ce n’est pas Maryam d’Abo qui dira le contraire. Une actrice anglaise que l’on a pu voir dans San Antonio et plus dernièrement dans l’inédit vidéo Le Portrait de Dorian Gray, avec Colin Firth.

Carey Lowell et Talisa Soto : Permis de Tuer (1989)

Carey d’As !

Vu qu’il a le permis, James Bond ne se gène pas. Permis de Tuer est interdit aux moins de 12 ans. Une première pour la franchise qui se fait plus brutale.

Talisa Soto en solo

On peut y voir Carey Lowell, future femme de Richard Gere, qui a aussi joué dans Nuits Blanches à Seattle et dans La Nurse de William Friedkin, ainsi que la playmate Talisa Soto. Playmate mais pas que, car Talisa Soto a réussi l’exploit de jouer dans deux films Mortal Kombat. Elle est mariée à l’acteur Benjamin Bratt.

Famke Janssen et Izabella Scorupco : Goldeneye (1995)

Famke Janssen renverse la vapeur avec Pierce Brosnan.

Nouveau changement d’acteur. Exit Dalton et bonjour Pierce Brosnan qui se coule avec une aisance toute naturelle dans le costume de 007. Goldeneye est d’ailleurs son meilleur James Bond. Il s’y fritte avec Famke Janssen qui saura elle aussi bien gérer l’après James Bond. On a pu la voir dans les trois premiers X-Men, dans Taken 1 et 2, dans la série Nip/Tuck, dans La Maison de l’Horreur, dans Celebrity ou encore dans The Faculty.

Pierce Brosnan est dans le cou (d’Izabella).

Ce n’est pas la même salade pour la sublime Izabella Scorupco. On l’a vue dans Vertical Limit, dans Le Règne du feu et dans L’Exorciste : au commencement, mais c’est guère tout. Pas de quoi affoler les radars en somme.

Teri Hatcher et Michelle Yeoh : Demain ne meurt jamais (1997)

Pierce, Martini et Teri

Pas encore Desperate Housewive, Teri Hatcher profite pleinement de la notoriété que lui apporte son rôle de James Bond Girl. Pas au cinéma où ses apparitions restent sporadiques, mais bel et bien à la télévision, avec le rôle de Susan dans la série à succès de Marc Cherry.

Michelle Yeoh et Pierce Brosnan sont sur une moto…

Michelle Yeoh est, quant à elle, carrément une grande star lorsqu’elle signe pour James Bond. Considérée comme l’équivalent féminin de Jackie Chan, Michelle profite de Demain ne meurt jamais pour s’ouvrir au marché occidental, avec des métrages comme Mémoires d’une Geisha, Sunshine et The Lady de Luc Besson. Michelle Yeoh fait souffler sur la saga un vent de fraîcheur bienvenu. Alors que Teri Hatcher joue à fond la carte de la femme dévouée au héros, Michelle Yeoh incarne son exact opposé. À fond dans l’action et ça fait du bien.

Sophie Marceau et Denise Richards : Le Monde ne suffit pas (1999)

Sophie Marceau et l’amour vache.

James Bond lorgne une fois encore vers la France et choisit Sophie Marceau. La belle ne fait pas tache dans un film qui lui, n’est pas non plus super folichon. Un métrage qui est juste une étape pour Sophie Marceau qui est alors loin du statut de débutante.

Denise…

Denise Richards a aussi roulé sa bosse, notamment dans Starship Troopers de Paul Verhoeven et dans Sex Crimes. L’après James Bond pour celle qui y joue une scientifique, sera moins rose mais pas déshonorant non plus. Outre son mariage ultra-médiatisé avec Charlie Sheen, Denise a tourné dans beaucoup de films et de séries télé et continue de le faire avec une régularité notable.
Deux James Bond Girls célèbres pour un film qui n’en méritait pas tant. Dommage…

Halle Berry, Rosamund Pike et Madonna : Meurs un autre jour (2002)

Halle déguisée en Ursula.

Comme indiqué plus haut, Meurs un autre jour est certainement l’un des pires navets de la saga James Bond. À faire pâlir de honte Ian Flemming lui-même. On y voit Madonna faire de l’escrime c’est dire ! La pop star qui se ridiculise dans un film tout naze, qui est sauvé in extremis par Halle Berry et son maillot de bain deux pièces ô combien référentiel. Halle Berry qui vient alors de gagner un Oscar pour l’excellent À l’ombre de la haine et qui poursuit ensuite une carrière généreuse, avec des longs-métrages comme Opération Espadon, X-Men 1, 2, 3, Nos Souvenirs Brulés et -au hasard- Catwoman. Catwoman qui réussit la prouesse d’être plus pourri que Meurs un autre jour.

Rosamund Pike, Madonna et Pierce Brosnan font des touches.

La belle américaine sera prochainement à l’affiche de Cloud Atlas, le film de Lana et Andy Wachowsky et de Tom Winkler.
Quant à Rosamund Pinke, ce James Bond est son premier film. Ensuite on la verra dans Rochester, dans Orgueil et Préjugés, Clones ou encore dans We Want Sex Equality. Gérant apparemment bien sa carrière, cette belle anglaise sera en 2013, au générique du très attendu The World’s End, d’Edgar Wright, avec Simon Pegg et Nick Frost.

Eva Green et Caterina Murino : Casino Royale (2006)

Eva Green voit red

Mine de rien, Eva Grenn (dans le rôle autrefois tenu par Ursula Andress dans l’inavoué Casino Royale premier du nom), apporte beaucoup à Casino Royale. Reboot d’une saga qui en avait bien besoin, le film de Martin Campbell voit Daniel Craig devenir 007 et chamboule les codes. Y-compris en ce qui concerne les James Bond Girls. Ce sera moins le cas pour Caterina Murino, mais bel et bien pour Eva Green. Eva Green qui, on le rappelle, est la fille de Marlène Jobert et qui a aussi joué dans Innocents – The Dreamers de Bertolucci, Kingdom of Heaven, Perfect Sense ou encore Dark Shadows. Sa performance dans Casino Royale, très remarquée, a semble-t-il redéfini les contours d’une entité légendaire. De quoi mettre un peu plus la pression aux prochaines James Bond Girls qui trouvent en Eva Green un modèle de poids.

Caterina Murino

La jolie italienne Caterina Murino a beaucoup joué dans des productions françaises. On l’a vue dans Les Bronzés 3 (arg), dans La Proie et dans la série produite par Canal Plus, XIII.

Gemma Arterton et Olga Kurylenko : Quantum of Solace (2008)

Olga entre deux prises.

À défaut d’être bon, Quatum of Solace aura au moins eu le mérite d’offrir une large exposition à Gemma Arterton et à Olga Kurylenko. La première a depuis justifié l’existence du mini-short dans Tamara Drewe, mais a aussi justifié l’existence du Choc des Titans (elle a aussi joué dans l’excellent Good Morning England), tandis que la seconde a trouvé là l’un de ses plus grands rôles (grand pour son temps à l’écran et non pour sa substance qu’on soit bien d’accord). Olga qui a pourchassé par la suite Michael Fassbender dans le positivement bourrin Centurion et qui sera bientôt à l’affiche de Seven Psychopaths, où elle donnera la réplique à Colin Farrell et à Christopher Walken. Olga a aussi tapé dans l’œil de Terrence Malick comme en témoigne sa présence au casting de To The Wonder, son prochain long-métrage.

Gemma Arterton et Daniel Craig : s’aimer c’est regarder ensemble dans la même direction…

Bérénice Marlohe et Naomie Harris : Skyfall (2012)

Dans Skyfall, c’est Bérénice qui prépare les Martinis.

Pour obtenir le rôle de la James Bond Girl dans Skyfall, Bérénice Marlohe, que l’on avait principalement vue dans une pub pour la marque de voitures Dacia, a bataillé sévère. Et ses efforts ont payé car la principale James Bond Girl de Skyfall, c’est elle. Elle qui se retrouve à donner la réplique à Daniel Craig et à Javier Bardem. La classe pour une actrice française débutante qui devra néanmoins gérer l’après James Bond avec un certain brio, pour s’imposer sur la longueur.

Naomie Harris en toute simplicité.

À ses côtés, la jolie Naomie Harris affiche une expérience plus considérable. Sa filmographie compte des films comme 28 Jours plus tard, Pirates des Caraïbes : le Secret du Coffre Maudit, Miami Vice ou Au bout de la nuit.

@ Gilles Rolland