Mais, ce n’est pas moi qui le dit, c’est la même Sony, qui a annoncé qu’elle ne vendrait plus cette tablette. C’est une véritable volte-face commerciale, une stratégie complètement suicidaire qui cherchait à sauver au moins l’image de Sony devant ses clients.
Parce que le problème ici c’est que la tablette Xperia S n’est pas du tout résistante à l’eau. Un problème dans la construction de l’appareil a laissé des espaces vides entre l’écran de neuf pouces et demi, et la coque de la tablette. C’est très facile donc à tremper l’intérieur de la tablette, c’est-à-dire, de l’abimer complètement.
C’est très problématique, mais cela devient carrément indésirable lorsque vous avez axé toute votre stratégie publicitaire sur sa capacité à négocier les liquides grâce à sa nature « imperméable ». C’est la raison pour laquelle Sony a arrêté la vente de ce produit, paru sur le marché il y a un moins. L’entreprise promet de reprendre la production, lorsqu’elle aura trouvé un moyen de combler ce fâcheux inconvénient.
Pour ceux qui avaient déjà acheté cette tablette, Sony promet de vous la réparer en cas de panne ou de vous rembourser le prix de l’achat. L’entreprise affirme aussi que cette situation n’est apparue que sur certains de ces appareils ; mais elle a refusé de préciser le numéro de tablettes défectueuses.
De même, l’entreprise n’a pas annoncé combien d’unités elle avait vendues, donc il est difficile de faire des estimations. Néanmoins, on ne voit pas beaucoup cette tablette dans la rue ; je ne connais personne qui s’en ait acheté une.
Sony a communiqué qu’elle avait arrêté de vendre les tablettes Xperia S car elle n’était pas « à la hauteur » d’expectatives de qualité que l’entreprise possède normalement. Essayant de contenir les dégâts de cette terrible gaffe commerciale, Sony a affirmé que la tablette ne présentait pas de risques à la sécurité des usagers (au moins ça) et que les autres fonctions de la tablette pouvaient être exploitées parfaitement.
Sans compter, bien sûr, avec la fonctionnalité « résistant à l’eau »… Mais ce n’est qu’un détail, n’est-ce pas ?