Magazine Culture
En ce jour d'élection victorieuse au Vénézuela, ces paroles de Bernard Lavilliers :
En ces temps-là les amis, je me prenais pas le tête
J'avais des potes au FMI et on faisait la fête
Y'avait des pays tropicaux qui se couvraient de dettes
Pour racheter à crédit les entrepises avec
On vivait tous à Miami, c'était carrément le paradis
Le développement garanti
V'là le balèze-Hugo Chavez
En ce temps-là mes amis pour les matières premières,
On se faisait pas de soucis, on achetait des terres,
Les républiques démocratiques étaient toutes bananières,
les conseillers économiques venaient du secret militaire,
V'la le balèze, Hugo Chavez,
C'est qui ce gros bonhomme assis sur ses pipelines
Qui vient rompre nos accords et nous couper les vannes
C'était ma part d'or noir au Vénézuéla
Mais mon business s'arrêtera pas à Coca-Cola.
C'est qui ce gros bonhomme qui dit non aux USA
Et qui en prime serre ma pogne des boss de Cuba
Faudrait qui se rentre dans la trogne que ça se passera pas comme ça
Si Miami le cogne il finira comme Noriéga
Faut qu'on le fasse tomber de sa chaise (bis)
Hugo Chavez
Des consultants de multi m'ont dit faut faire avec
On peut pas être de partout-chez les afghans-les talibans-les russkoff et les
indonésiens
On était à Miami et ça sentait le roussi
Nationalisé-par qui ?-attention
V'là le balèze-Hugo Chavez
Pendant que tous les GI tournaient sur l'axe du mal
Le pétrole et le cuivre profitaient pour se faire la malle
Les diamants, les émeraudes, le bauxite, le fer, le zinc
L'or-l'uranium- ça devenait un truc de dingue
On a vraiment rien compris-on se planque à Miami
Je vous ai pas vus, J'ai rien dit.
V'là le balèze-Hugo Chavez
(transmis par l'amie J.B)