La célibattante en céliberté

Je n’ai pas d’amoureux fixe. J’ai que des amoureux qui passent dans ma vie une saison sur deux, à chaque déménagement ou 8 mois par année. Je suis à mi-chemin entre Carrie Bradshaw et Bridget Jones. Entre l’accro aux chaussures qui écrit sur les relations amoureuses et la célibataire romantique et fragile (Quoique je ne suis pas si fragile…je suis un peu rough à ce qui paraît.)

Tout le monde sait que je suis une célibattante qui prône la céliberté. Je clame haut et fort depuis mes 7 mois de célibat que je suis bien toute seule, que les meilleurs plats congelés se font qu’en portion pour une personne, que je suis bien heureuse de pouvoir dormir en diagonale dans mon lit ou de pouvoir presser le tube de dentifrice dans le milieu sans me faire chicaner.

Par contre, quand je suis avec mes amis qui sont tous (ou presque) en couple depuis des lustres et qu’on revient pour la 3443e fois sur le sujet du mariage, je me sens comme un enfant qui vient de doubler sa 3e année…un peu en retard. Non seulement je suis loin d’envisager de me marier, mais en plus de ça, je n’ai même pas le chum pour aller avec! J’ai beaucoup plus envie de réfléchir aux souliers que je pourrai porter…

Et puis, il y a toujours les « Ah, ne te décourage pas, tu vas trouver »…je ne me décourage pas, je boycotte. « Tu devrais sortir pour rencontrer quelqu’un »…Ah ben! Moi qui croyait que mon âme soeur allait venir cogner à ma porte. Et puis, les trucs comme: « Soigne ton apparence, inscris-toi à une activité, souris jour et nuit ». Non, mais toute seule dans mon lit quand même que je sourirai…

Bref, les soirées d’amis (aka les rassemblements de couples) ce n’est pas bon pour l’orgueil d’une célibataire. Je déclare que j’ai officiellement terminé ma grève, mon boycott et que ma céliberté est prête à être partagée…un peu!