UBB : C'est cruel...

Après sa défaite contre Toulouse (32-34), l’Union reste coincée à la treizième place du classement. Mais Bordeaux a probablement réalisé son meilleur match de la saison et au terme de la partie, malgré une énorme déception, c’est ce que voulaient d’abord retenir joueurs et membres du staff.

« dans l’engagement, la générosité, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs, je suis même plutôt fier d’eux, expliquait Raphaël Ibanez. Ce soir, c’est sombre mais je n’ai pas envie de rester dans le négatif. L’équipe est dos au mur, nous sommes dos au mur. » Cette situation problématique est la conséquence d’une foultitude de petites erreurs, rédhibitoires à ce niveau. Car à 25 minutes de la fin, les girondins comptaient 19 longueurs d’avance. Connor (35e) et Talebula (43e, 50e) avaient concrétisé les belles intentions d’une formation agressive et joueuse dès les premières minutes. Que s’est-il passé ensuite ? Le Stade Toulousain a fait entrer son banc de luxe et l’Union, fatiguée, a raté le coche. à 29-10, Le Bourhis, pourtant seul, laissait inexplicablement échapper le ballon du break à 5 mètres de la terre promise. Puis Toulouse, qui avait déjà trouvé la faille en début de match (Picamoles, 7e), se réveillait et convertissait deux nouvelles occasions (Matanavou, 65e, 71e), offrant à la fin de match un suspense inattendu (32-27 à quatre minutes du terme). Sous pression, l’UBB finissait par craquer : une erreur d’Adams, un carton jaune pour Clarkin puis un mauvais choix de Talebula offraient aux Toulousains une succession de mêlées en supériorité numérique. Au bout de l’effort (huit mêlées au total !), l’arbitre italien accordait un essai de pénalité aux visiteurs (86e). « Je crois en cette équipe et on va y arriver, voulait positiver Vincent Etcheto après la rencontre. Je préviens nos adversaires que l’UBB n’est pas mort, loin de là. » •

OSF

Photo AFP