Y a le soleil du monde Qui fait chauffer les corps En se montrant plus fort Que la mort moribonde
Hier, il a plu quasiment toute la journée. Aujourd’hui, un magnifique soleil d’octobre darde ses rayons, découpant des ombres insolites et subtiles. « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière », a écrit Edmond Rostand. Il a bien raison.
Nous connaissons tous des périodes d’automne ou d’hiver. Elles noircissent nos vies et parviennent parfois à nous faire croire que rien n’a de sens, que tout est inutile. L’homme est ainsi fait que – la plupart du temps – il parvient à continuer à animer une petite flamme d’espoir dans sa nuit moribonde. Et un jour, le soleil revient.
Il suffit d’une éclaircie, d’un rayon qui s’infiltre sans se laisser dévier de son but. Il suffit même parfois simplement de croire que cette lumière n’est pas que virtuelle, qu’elle existe vraiment… pour qu’elle existe vraiment !
Quelle chaleur alors ! On sent le sang circuler partout dans nos veines, alimenter la moindre de nos cellules, surtout celles du cerveau et celles de la vie. Et on se laisse aller au bien-être de cette douceur dynamique dont les caresses sont toujours aussi pénétrantes que revigorantes. Malgré la mort. Grâce à la vie.
Qu’est-ce qui fait vivre la vie Qui nous porte au-delà de nous Qu’est-ce qui nous rend fou Qui nous donne autant d’envie
Y a le soleil du monde Qui fait chauffer les corps En se montrant plus fort Que la mort moribonde