"Nate est un abruti" rigole Joakim Noah dans le Chicago Tribune. "Mais nous avons besoin d'abrutis, donc c'est parfait."
La première chose qui frappe chez Nate Robinson, c'est sa personnalité. On se souvient de ses extravagances chez les Celtics, où Doc Rivers appréciait beaucoup son énergie. Stephen Curry confiait récemment qu'il était le premier "déconneur" du vestiaire des Warriors la saison dernière. Ses nouveaux coéquipiers semblent déjà conquis par l'attitude du nouveau leader de la "Bench Mob".
"C'est mon boulot, c'est comme ça que je joue au basketball. Plus j'apporte de l'énergie, mieux je joue. J'ai tendance à toujours avoir de l'énergie et à faire rebondir ça sur mes coéquipiers et le public. Le public me nourrit. Et à partir de là, je décolle."
Après une année de frustration passée entre Boston et Oklahoma City en 2011, Nate Robinson s'est relancé à Golden State la saison dernière, même s'il aura fallu des blessures et l'échange de Monta Ellis pour que son rôle prenne de l'importance. Mais ses chiffres globaux furent plutôt bons (11.2pts et 4.5pds en seulement 23min de moyenne) avec un dernier mois canon (16.0pts et 6.1pds, et 30pts et 7pds le dernier jour).
Avec la blessure de Derrick Rose, Nate Robinson pourrait avoir un rôle intéressant à jouer avec les Bulls cette saison. De son côté, aucun doute sur sa réussite ici.
"Chaque année, j'ai progressé. A Boston, je n'ai pas beaucoup joué car il y avait Rondo, mais j'ai quand même progressé, car c'était une organisation géniale. J'essaie en tout cas de progresser chaque année, dans chaque aspect de mon jeu. Cela fait huit ans que je suis là, mais j'espère en avoir encore huit de plus."
L'ancien vainqueur du concours de dunks semble avoir passé un cap. Il est désormais prêt à assumer de plus grosses responsabilités que celles d'un booster offensif en sortie de banc (au mieux) ou d'un gadget qui plaît au public (au pire). On peut néanmoins être certain qu'il figurera parmi les chouchous du United Center cette saison.
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