Les blogueurs ne sont pas des pigeons #ebuzzing

Si je me complaisais dans la facilité, ainsi que m’y invite cette langueur dominicale, ou que je cédais aux mots d’ordre syndicaux de l’ami Des Pas Perdus qui me commande de ne pas  trop en faire le dimanche pour laisser mes lecteurs (et accessoirement moi-même) se reposer un peu, j’aurais pu écrire un billet de ce genre :

Puis j’aurais vérifié la source  et la véracité des propos (quand même,  faut être un peu sérieux quand on est blogueur politique, on n’est pas des journalistes de chez Minute ou RTL  !), constaté que Monsieur Elkabbach  interviewait Montebourg  (ah oui, mais c’est bien sûr !) à propos des #geonpi dans son « grand rendez-vous » (on ne rit pas), et pondu une morale lénifiante invitant l’inénarrable journaliste impitoyablement suffisant à cesser de se vautrer dans des questions qui ne révèlent que sa pure bêtise, mâtinée d’idéologie droitière sur l’air de l’ordre républicain et du droit à la tranquillité du brave citoyen français qui ‘na pas à être importuné par des rebellions fauteuses de troubles potentiellement passibles de sanctions pour troubles à l’ordre public.

Mais je m’abstiendrai d’un billet aussi futile. Car mon propos d’ aujourd’hui est autrement plus sérieux et l’heure est grave. J’ai interpellé hier soir, tard dans la nuit, un collègue blogueur plus connu sur la nature du péril qui nous menace en ces termes :

Chacun son tour… C’est bien. Bravo Melclalex. Au suivant !

(Mais Denis, de voie militante, a raison, lui qui s ‘est retiré volontairement de la course…. ; ça ferait tache si un classement de blogs français promouvait des idées fascisantes, racistes, xénophobes et islamophobes. Aussi, je pose la question : qu’est-ce qu’on fait sérieusement pour empêcher ça ? J’en suis ! Même si le combat est symbolique, il est utile ! Il n’y a pas de place pour ces gens là… de Desouche à Rioufol, c’est kif kif. Besoin de lumières en webranking et autres formules auxquelles je ne comprend quedchi.

Ce dont je veux parler pour éclairer la lanterne des non-initiés, des non-blogueurs (mais y en a–il encore ?), c’est de ceci :

 Or, depuis l’avènement de notre grand monarque invisible à la voix doucereuse qui fait si peu peur, ce havre de paix pour blogueurs en mal de reconnaissance est envahi par une plèbe d’extrême-droite, raciste, xénophobe, islamophobe, qui ne partage aucunement nos valeurs. Vous comprendrez donc qu’il soit grand temps de réagir. Aussi, j’ai cru bon malgré mon peu d’influence aisément mesurable par cet outil comme par d’autres (je n’étais aux dernières nouvelles qu’à 56 chez Klout, même pas de quoi être embauché dans la stratosphère sur un poste de stagiaire ! j’en suis fort marri…) de m’adresser à Juan et ceux qui le lisent dans l’espoir de créer au choix :

- un réflexe corporatiste

- un mouvement de protestation

- une pétition

- un groupe de travail sur google group (qui n’existerait plus, me souffle-t-on dans l’oreillette ?!) remplacé, phagocyté ou englobé dans le nouvel outil de google intitulé en français Drive, c’est bien ça ? J’ai bon

- une action de lobbying à la mode des #geonpi envers la direction d’Ebuzzing afin de les convaincre de virer ces malpropres qui ne sont pas comme nous. Mais pour cela, va falloir se cotiser avec moultes monnaies sonnantes et trébuchantes et je n’ai pas l’impression que nous soyons, en général, blogueurs politiques, vraiment si fortunés que cela… je dis bien général car j’en ai repéré qui ont acheté leur blog, leur nom de domaine etc… et qui ne sont donc pas si communistes que cela (gaffe ! je les surveille !).

- se payer les services d’un hacker afin de les destroyer d’une manière ou d’une autre.

Car aujourd’hui,  l’un des seuls classements visibles et lisibles de blogs français, c’est cet Ebuzzing là.  On pourrait espérer qu’il y en eusse d’autres,  prenant en compte non seulement le nombre de liens, de twitts et autres données aisément quantifiables, mais également le contenu, la qualité, la réflexion, le travail de recherche d’informations, la politesse, l’imagination, la créativité,  plutôt que le simple fait de relayer simplement d’autres articles sans aucun effort particulier (voir même en payant ?) comme le fait Desouche, simple agrégateur de contenus thématiques d’extrême-droite, c’est à dire jouissivement discriminatoires, comme l’explique plus en détails et beaucoup mieux que moi avec une sincérité qui m’a touché Nicolas), c’est cet Ebuzzing là.

Alors, j’invite les plus mieux que nous, les moins cons, les plus forts, les plus intelligents, les plus beaux, les plus connus, les plus combatifs, les plus sympas, les plus agréables, les plus instruits, les plus techniques, les plus informés, les plus imaginatifs, ou  joyeux, ou vieux,  les qui ont plus d’humour, les femmes, les jeunes, les militants, les deux,  à se joindre à l’appel de Denis, pour que ses préoccupations devienent aussiun peu les nôtres.  Car oui, malgré mes réserves de départ (est-ce un combat si important que cela ?) c’est lui qui m’a convaincu que voir dans ma fenêtre de blogs – dont la diversité et la complétude me fait d’ordinaire plaisir à voir – des traces de vomi qui font mal aux yeux, prennent à la gorge et salissent mon paysage mental, c’est pas bien. Et donc, on fait quoi, les gens ? On quitte le classement et Ebuzzing ? On se crée notre propre bazar et on s’auto-congratule ? J’attends des réponses concrètes et constructives. Et faisables. Et pas trop cher. Et vite. Et que ça pulse. Hop hop hop !!!!  Faites le au moins savoir pour faire avancer la cause : contentez vous de twitter ! (hashtag #frondedesblogs #ebuzzing)