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Des ruches sur une terrasse d’hôtel

Publié le 07 octobre 2012 par Fabrice Rault @fabrice_rault

Un hôtel new-yorkais produit son propre miel en terrasse. Une idée écologique et économique, dans l’air du temps.

Suivant la recommandation d’une récente campagne de la mairie de New-York encourageant la plantation d’un million d’arbres en 10 ans, un hôtel haut-de-gamme de la ville a eu l’idée d’installer des ruches sur son toit, afin de soutenir l’initiative et favoriser la pollinisation de ces nouveaux arbres. Le Waldorf-Astoria Hotel accueille donc depuis quelques mois sur sa terrasse des hôtes pour le moins originaux: un total de plus de 250 000 abeilles à miel. Une façon de sensibiliser les New-yorkais et les touristes à la disparition de ces insectes, puisque les ruches peuvent se visiter.

Une façon aussi de produire du miel « fait maison », utilisé par le restaurant de l’hôtel et particulièrement apprécié des clients. Une idée qui a suscité la curiosité de nombreux médias mais aussi d’associations écologiques, et a fait une importante publicité à l’établissement. Comme l’a justement souligné le directeur de l’hôtel aux journalistes de l’agence Associated Press, en plus d’une bonne action pour l’écosystème new-yorkais et d’une bonne image de marque, l’hôtel a par ailleurs un important retour sur investissement avec la production du miel que lui procurent ses ruches.

Des idées qui font parler d’elles

On remarque une fois de plus que le retour à la nature et le bio en général sont deux valeurs solides et recherchées à New-York comme dans le reste du monde. Les grandes villes reviennent à des fondamentaux plus simples, et tous les habitants ont pris conscience des méfaits de la pollution, de l’urbanisation, du manque de nature et d’oxygène. Ces initiatives ont donc encore de beaux jours devant elles. Elles sont facilement médiatisées, ce qui permet de faire débuter le business et les rentrées d’argent assez rapidement. Elles sont aussi soutenues par les institutions, ce qui peut apporter un plus dans votre commercialisation. Elles peuvent se greffer à une activité déjà existante, comme dans le cas de cet hôtel, ou être menées séparément. En effet, les entreprises écologiques n’en sont pas moins lucratives. Elles s’insèrent dans un marché en pleine expansion qui pourrait encore prendre de l’importance dans la décennie à venir.


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