« MAINSTREAM : adj. – Mot d’origine américaine : grand public, dominant, populaire. Un film mainstream : qui vise un large public » (in Mainstream : enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde, Frédéric Martel, 2010, Flammarion ; un ouvrage passionnant et remarquablement documenté sur les industries culturelles dans le monde)
Le cinéma mainstream, celui des multiplexes, du pop corn et des produits dérivés, peut parfois réserver de bonnes surprises. Comme le chercheur d’or peut, à force de patience, trouver une pépite dans le lit de la rivière, le cinéphile peut trouver matière à émotion, à réflexion ou à distraction dans un blockbuster.
C’est très exactement ce qui m’est arrivé ces derniers jours en visionnant les deux Batman de Tim Burton et les deux OSS 117 de Hazanavicius.
Du coup, à travers le personnage de Dujardin, j’ai eu l’impression de retrouver ces voyageurs français croisés un peu partout depuis des décennies. Par exemple, celui rencontré à l’entrée d’Athènes et qui avait eu la bonté de nous mettre en garde : « On fait grand cas d’Athènes mais, franchement, à part les ruines, il n’y a rien à voir »…