J'ai raconté ici et là le tournage du film Le Deuxième Commencement d'André Schneider. De ce que l'ai lu, appris et joué du scénario, de ce que j'ai vécu, à Paris en décembre puis à Berlin que je découvrais et aimais en février 2012, de ce qui a été filmé, mis en lumière en scène puis superbement en musique par Thorsten Strohbeck, je découvrirai, curieux et fier, plein d'espoir, le résultat sur grand écran vendredi prochain. Je guetterai le regard neuf des spectateurs qui regarderont la parenthèse de vie amoureuse qu'a imaginée André. Une aventure humaine qui a scellé une petite équipe allemande, une semaine ici, une semaine là. André Schneider, Jennifer Eberhardt, Nikolaus Tunis, Jade Boyd, Hanna Schwab, Marc Hodapp et les petites mains qui ont permis que ce film existe et soit présenté, merci.
Le Deuxième Commencement qui m'a vu heureux de reprendre du service le métier d'acteur qui m'a fait vibrer il y a trois ou quatre lunes est présenté vendredi 12 octobre (à 17h00) lors du 18e Festival gay, lesbien, bi, trans et ++++ de Paris, Chéries-Chéris au Forum des Images à Paris du 5 au 14 octobre 2012.
Sur le le site du festival Chéries-Chéris qui a programmé le film, le synopsis :André et Laurent ont eu une relation stable pendant dix ans. Puis leur amour s’est doucement éteint. Ils se sont séparés. André est retourné vivre dans son Allemagne natale. Après trois ans de célibat, Laurent rend visite pour la première fois à son ex et il débarque à Berlin. Ils s’approchent prudemment l’un de l’autre. Et l’un et l’autre s’aperçoivent avec étonnement qu’un lien les unit encore, que leur amour n’est pas aussi éteint qu’ils le croyaient… André Schneider est connu en France pour être l’auteur de comédies allemandes, Nos jours légers (Yuri Garate, 2010), Men to Kiss (« Männer zum Knutschen », Robert Hasfogel, 2012).
Et le mot d'Hervé-Joseph Lebrun, délégué général du festival :
André Schneider livre ici une œuvre plus personnelle, interprétant l’un des deux rôles principaux, où le retour de flamme est traité avec une sophistication effleurée d’élégante désinvolture. Le Deuxième Commencement, savoureusement écrit, suggère que l’amour serait perpétuel, constitué de flux. Les situations cocasses succèdent à de profondes tristesses, dialectique de l’humour et de la mélancolie. Le temps, l’âge, le temps perdu, ne se rattrape jamais. Oui, justement. Une réussite inattendue.