Caïn // Saison 1. Episodes 1 et 2. Jalousies / Justices.
Le succès d'Intouchables au cinéma a fait des émules. Et la première c'est Caïn, une série policière un peu particulière. Nous suivons ici les aventures de Fred Caïn, un flic handicapé en
fauteuil roulant. Je dois avouer que l'idée de base était excitante. Notamment parce que l'on ne voit pas ce genre de choses très souvent. Bruno Debrandt (Engrenages) incarne donc ce personnage
qui reste le seul intérêt de Caïn, malheureusement. En effet, tout le reste est beaucoup trop mécanique et froid pour que l'on puisse réellement se laisser porter par cette fiction. Les deux
premiers épisodes tentent alors de nous raconter deux enquêtes différentes, mais aussi quelques petites histoires sous jacente histoire de ne pas nous ennuyer avec les personnages. Sauf que
voilà, rien de bien passionnant est fait. Mis à part le personnage de Caïn qui trouve son intérêt dans son humour à la Mentalist, et son côté insolent et énigmatique, le reste manque de charisme
à commencer par sa coéquipière Lucie Delarme incarnée par Julie Delarme (1788… et demi).
Caïn, flic handicapé et génial, mène l'enquête.
La résolution finale avait tout d'un épisode de Columbo (mais version pire épisode évidemment). La romance qui naît alors entre Caïn et la veuve était d'un ridicule (accentuée par une mélodie de
fond particulièrement dégueulasse venant alors encore plus enfoncer la série dans ses âneries). J'ose espérer que ce n'est pas un aperçu de ce que le reste de la saison sera. Un épisode
moralisateur sur le handicap, jusque même dans la famille de Caïn (on découvre comment cela lui est arrivé lors d'une conversation avec son fils). Je crois qu'il n'y a pas grand chose à sauver de
Caïn, mis à part son héros charismatique et plutôt bien interprété. Mais le reste est beaucoup trop éphémère et pas assez bien écrit. Le second épisode est l'exemple parfait de ce que ce genre de
séries peut faire de pire. Si le premier épisode avait un arrière goût intéressant, le suivant donne envie de faire demi tour (et pas qu'un petit peu).
Note : 3.5/10 et 1/10. En bref, malgré un héros intéressant la série est enrobée d'une moralisation de son sujet particulièrement pompeuse et d'un environnement trop mécanique.