Fringe // Saison 5. Episode 2. In Absentia.
Cette saison de Fringe continue de surprendre. L'action est là, le suspense aussi, l'émotion et l'humour. Tout ces éléments, qui font la force de Fringe sont présents dans cette saison et pour le
moment, je n'ai rien à redire sur la conduite des divers éléments. Alors que le premier épisode nous permettait d'un peu mieux comprendre l'univers dans lequel nous étions, et l'état de la Terre
dans la futur, cet épisode offrait une certaine continuité intéressante. Walter ne parvient pas à se souvenir du plan qu'il avait pour détruire les Observers. Ils vont alors se rendre à Harvard,
dans l'ancien laboratoire de Walter afin de retrouver quelque chose qu'il aurait pu laisser passer. Dès le début de l'épisode nous sommes plongés au coeur de l'action. Ce que j'adore dans Fringe
c'est justement qu'elle ne perd jamais de temps et que tout ses faits et gestes sont calculés. "In Absentia" m'a beaucoup fait penser à Lost pas certains aspects comme la trappe pour aller dans
les tunnels sous Harvard ou encore la présence d'Eric Lange (Stuart Radzinsky dans Lost). Il y a une certaine constance dans les séries de J.J Abrams que j'aime beaucoup.
Le retour dans l'ancien laboratoire de Walter permet encore une fois de faire le lien avec les saisons précédentes et de ne pas se sentir trop larguer. Walter découvre qu'il y a laissé une petite
vidéo dans l'ambre (c'est quand même gros que les Observers n'aient pas réussi à la sortir de l'ambre eux mêmes, mais bon ce n'est pas grave). La vidéo ne va pas forcément aider le téléspectateur
a comprendre quel est réellement le plan de Walter mais Fringe ne peut pas tout révéler d'un seul coup, ce serait grotesque puisque la bataille arrivera dans plusieurs épisodes. Mais l'épisode
nous permet aussi de voir d'un peu plus près l'univers des Observers au travers des divers lieux qu'ils ont sécurisé (dont Harvard). On retrouve alors par exemple la tête de Simon Foster (Henry
Ian Cusick) détachée de son corps sur laquelle les Observers font des études et surtout une quête d'informations. C'est justement là que l'épisode était intéressant car il permet de confronter le
caractère d'Etta et de sa mère Olivia.
Car la force de Fringe va au delà de la série de science fiction classique, elle est aussi une série intelligente qui sait où elle va et pourquoi. Il y a une volonté également de nous montrer les méfaits de l'homme sur l'homme et pourquoi tout peut dériver en un rien de temps. September l'avait annoncé à notre petite équipe l'an dernier. Finalement, Fringe prouve une fois de plus qu'elle est une série forte et qu'elle a la mesure de ses propos. C'est efficace et très bien écrit. Sans compter sur les bons acteurs. Pendant ce temps, Walter est de nouveau le petit personnage drôle et l'électron libre de la série (sa petite référence aux confiseries était amusante - mais logique puisqu'il fait une allusion à la nourriture dans chaque épisode -). J'aime beaucoup cette saison de Fringe car elle équilibre parfaitement la réflexion avec l'action et c'est surement ce qui va faire que cette série pourrait bien être la meilleure de la série si elle reste aussi constante du début à la fin.
Note : 9/10. En bref, avec une réflexion sur le nouveau monde avec les Observers et une tension omniprésente, Fringe renoue aussi avec sa force : l'émotion.