Puberty Blues // Saison 1. Episode 8. Huit.
SEASON FINALE
Je termine donc avec ce huitième épisode la première saison de Puberty Blues. Au moment où j'écris ces lignes, la série n'a toujours pas été renouvelée pour une saison 2 mais j'ai bon espoir.
J'espère qu'elle le sera. Dans ce dernier épisode, le ton de la série évolue vers quelque chose de différent. Il y a à la fois de l'espoir mais aussi une note bien plus positive pour les deux
amies qui vont se sortir de l'influence des hommes dans leur vie. J'ai adoré la scène finale de l'épisode où l'on retrouve Sue et Debbie sur leur planche de surf à s'amuser. C'était ça dont je
voulais parler quand je parlais d'espoir. Et il y a un sentiment de liberté. Alors qu'elles étaient attachées au groupe de surfeurs, elles devaient rester à leurs côtés et faire constamment ce
qu'ils voulaient. Sauf que là, elles décident de prendre les choses en main. C'est un peu une histoire d'émancipation finalement. Mais bien faite. Je ne regrette pas du tout cette petite plongée
au coeur des aventures de Puberty Blues rien que pour ce genre de moments. Il y a eu un autre moment dans l'épisode : celui où Sue et Deb viennent en aide à Freda qui allait se faire dépucelée
dans une camionnette.
Sue et Deb savent ce que c'est que de perdre leur virginité pour perdre leur virginité. Elles savent également que Freda n'en a pas tellement envie (voire pas du tout). J'ai trouvé cette scène de
rupture avec le groupe particulièrement simple et touchante à la fois. Puberty Blues joue beaucoup cette carte de la sincérité et cela fonctionne parfaitement. Je me demande même pourquoi on ne
pousse pas le bouchon un peu plus loin parfois. Mais au fond, c'est pour coller à cette réalité. Au début de l'épisode, on retrouvait Debbie en train de chanter une chanson à la mode. Encore une
fois, Puberty Blues utilise des références culturelles de son époque pour nous faire voir que l'on n'est pas dans les années 2012 (car au fond, cela pourrait facilement être le cas si l'on
n'avait pas tous ces vieux appareils comme la vieille télévision pour nous faire voir que ce n'est pas le cas). Judy et Martin, les parents de Debbie sont eux aussi sur le point d'évoluer, un peu
comme Pam et Roger (j'ai beaucoup aimé leur scène ensemble où ils s'amusent comme au temps de leur adolescence).
Note : 7/10. En bref, toujours aussi belle, Puberty Blues me manque déjà.