Oui le bretzel est Fashion!
Bretzel Love est une Enseigne de restauration rapide qui propose des bretzels.
L’Enseigne toute neuve a déjà 3 points de vente, un beau concept et l’avenir devant elle.
Une identité marque forte
Les 2 fondateurs, Patrick Abbou et Johan Assuied, sont du milieu de la mode et ça se sent! L’architecture intérieure est réussie, très identifiable et donne un coté branché New Yorkais à l’Enseigne. Important! Car le produit en lui-même, le bretzel, avait une image un peu vieillotte (et alsacienne, ce qui n’est pas vraiment au top « branchitude ») .
Le défaut qu’on parfois certaines Enseignes montée par des marketeurs est parfois d’avoir des idées mal adaptées à la réalité économique et/ou pratique (personnel, ergonomie) du point de vente.
Après quelques mois d’énergie dépensé, on observe souvent un retour un peu triste à la réalité, soit… Cette fois, ce n’est pas du tout l’impression que l’Enseigne donne. Les équipes sont bien au point, la carte est bien pensée. Bref efficace.
Le « monoproduit », ce n’est pas trop risqué?
Oui, c’est vrai…je suis assez dubitatif sur le monoproduit en général sur ce blog (jus de fruit, soupes, frozen yogourt). Mais là, la stratégie est la bonne, le bretzel est le produit d’appel, pas l’unique produit en vente.
L’originalité du bretzel fait qu’on va choisir ce point de restauration rapide plutôt qu’un autre, ne serait-ce que pour changer. Le bretzel amène l’exotisme et le concept raconte « l’histoire » que le client attend pour se changer du quotidien.
Une idée d’inspiration anglo-saxonne
Lancer une Enseigne qui revisite le bretzel, il fallait oser! C’est vrai que sur le papier, en France c’était pas gagné. En fait, les chaînes de Bretzel sont assez courantes aux US (les « Pretzels »). Notamment, Auntie Anne’s a plus de 1200 points de ventes aux US (et est présente dans 26 pays, merci Wikipédia;). D’ailleurs, je trouve qu’il y a un petit clin d’oeil dans liseré du comptoir?Quelle suite?
Les fondateurs ont l’air de bien mener leur barque. Devant le succès (affectif au moins!) de la marque, ils auraient pu foncer sur l’occasion et développer en Franchise. C’est toute l’ambiguïté de la Franchise qui est sensible aux effets de mode et il est au franchiseur de protéger les candidats contre eux mêmes.
Plutôt, l’équipe dirigeante a choisi de lever des fonds et développer le business d’abord. Leur objectif étant de maîtriser le business model et d’avoir une dizaine de points de vente avant de tenter l’aventure.
Next step? Sans jouer les irmas…leur ‘base restauration rapide’ est moderne et sans risque donc il n’y pas de raison que la rentabilité ne soit pas au bout. La franchise est un métier, ce sera donc une autre histoire. Mais on y croit!
Bonne chance dans tous les cas!
Leur site