7 octobre Pas possible de rester les neurones au repos 5ème jour. Ugo entra dans une pharmacie sans la dévaliser. Pharmacie ! le coin des médicaments occupait un petit quart du magasin, on peut l'appeler ainsi ; le reste c'était des produits pour maigrir pour bronzer pour avoir la peau lisse au cul les dents blanches l'haleine fraîche des parfums des tisanes pour dormir pour bander pour se calmer des bouillottes des couches culottes des brosses à dents vingt dentifrices trois fois plus chers qu'au supermarché des chewing-gums des bonbons pour la toux des bonbons pour sentir bon de la bouche quand on fume de quoi bander pour se protéger quand on bande... Au fait, avec Adèle, il ne s'était pas protégé. Certes lui, dans sa vie d'avant était resté fidèle, sauf une fois où il était sorti encapuchonné, mais sa femme, Isabelle, était-il sûr d'elle ? A cent pour cent ? Et Adèle cette petite Adèle, n'était pas vierge, où avait-elle traîné son joli petit cul ? Il prit son sac d'anesthésiant, sortit un tube de Lexomil et sous les yeux effarés des marchands du temple qui s'attendaient au pire, avala trois cachets, puis sortit : pas possible de rester les neurones au repos, la théorie des tuiles, t'en soulèves une, c'est celle du dessus qui se déplace et ainsi de suite. Bouffer était une autre échappatoire et tout en trouvant ridicule de bâfrer un Mac'do en Espagne, il commanda un Big-mac double frites et Coca maxi à emporter, à dix heures du matin, puis fuit sans payer comme une pie vole tout ce qui brille dans les rues de la ville... A suivre... demain !
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