Iguodala fait partie des rares joueurs capables de soutenir la comparaison physiquement avec un LeBron James par exemple, tout en conservant une mobilité importante et une vitesse d'exécution importante. Il était déjà au centre du système défensif de Doug Collins à Philadelphie et on se souvient également de son abattage au championnat du Monde 2010 en Turquie sous le maillot de Team USA.
"Avec Andre Iguodala, je crois que nous avons un stoppeur" confirme Karl dans le Denver Post. "Je ne crois pas que nous serons particulièrement bien classés dans tout un tas de statistiques défensives traditionnelles. Mais je crois que le différentiel est une clef pour nous : le différentiel aux points, paniers et balles perdues. Comment on contrôle l'autre équipe. Et au quatrième quart-temps, je pense toujours qu'on gagne des matchs grâce à des stops, des possessions en plus, des rebonds offensifs, réussir ses lancers-francs. En défense, on peut gagner des matchs serrés grâce à l'intimidation."
De son côté, Iguodala accepte la mission avec entrain, lui qui a toujours fait de la défense une de ses spécialités. Il sait qu'il devra se coltiner soir après soir la star d'en face, qu'elle joue au poste deux ou au poste trois. Il en profite également pour commenter les nouvelles règles sur le flopping qui ne le dérangeront pas.
"C'est marrant, parce qu'un jour, on m'a dit que je devais faire plus de flopping. Parce que quand je défends et que le joueur me rentre dedans, je suis trop fier et je me retiens. Mais je n'ai jamais été un fan du flopping."
Un gros défenseur, non pénalisé par la nouvelle vigilance sur le flopping, que demande le peuple ?