Revolution – Episode 1.03

No quarter

Saison 1, Episode 3 sur 22
Diffusion vo: NBC – 1er octobre 2012

Miles, Charlie et Nora se rendent auprès des rebelles mais très vite, ils vont se retrouver en état de siège face aux hommes de Monroe …

Commençons d’abord par ce qui ne va pas nous facher. Le barbu et l’anglaise. Ils ont sûrement des noms mais je les ai zappé. Ils continuent à vivre leurs aventures seuls dans leur coin et ils en ont de la chance. Ils ne se coltinent pas la famille Mathison et du coup, ce n’est pas mal. C’est de la bonne intrigue secondaire pour le moment. Le duo fonctionne bien et l’approfondissement du barbu est plutôt réussi, bien que classique. Il s’en veut de ne rien avoir pu faire après le blackout alors qu’il était un peu un maitre du monde avant. On sent chez lui cette volonté d’être un sauveur alors qu’il n’en estp as un et il tient peut-être l’opportunité de le devenir si il assemble 2+2. Et heureusement que le médaillon fonctionne tout seul sans raison parce que sinon, ce n’était pas gagné. Et on touche là un gros problème de l’épisode: il est tout simplement mal écrit. Bon, je ne vais pas tenir rigueur du démarrage sans raison du médaillon puisqu’après tout, on ne sait pas comment il fonctionne. Mais le reste est juste … Ils sont chez Grace, la bonne femme avec un médaillon super secrêt mais apparament, tout le monde sait qui elle est et où elle habite, et qu’elle a de l’électricité puisque l’anglaise le rappelle en arrivant. Et juste après, le barbu qui s’étonne qu’elle ait monté elle-même un ordinateur et en déduit qu’elle avait peut-être une source d’électricité …. Bah oui crétin, ta copine l’a dit il y a 5 minutes quand vous êtes arrivés …

Et c’était là le meilleur parce que du coté de Charlie et Miles … Le pire étant que lespersonnages eux-même relèvent les conneries scénaristiques, genre Charlie qui fait remarquer à Miles que Nora était über importante et hyper capitale mais pouf, un épisode plus tard, il veut la planter là. On n’a pas su pourquoi elle était importante, on ne sait pas pourquoi il n’en veut plus. Et du coup, je théorise: ça fait longtemps qu’il n’a pas trempé son biscuit, elle est douée en mouillage de buiscuit mais sacrebleu, depuis, elle s’est engagée politiquement donc voilà, il n’en veut plus de ses mouilettes. Et je ne vois pas d’autre explication.
Tout l’ensemble, en plus de ne servir à rien, est d’une débile de ce type. Genre Jacob de Lost, ici Jeremy, qui nous fait tout un discours sur la rareté des balles avant que ces hommes tirent n’importe comment et parfois sans ennemis à viser. Ou encore l’assault de sa troupe par une petite porte, donc ce qui veut dire que les rebelles n’ont qu’à les abattre un par un et Jeremy, le chef, qui y va en troisième position. L’épisode cumule moultes scènes de ce type qui sont juste totalement débiles.

Et ce n’est pas rattrapé par les dialogues qui sont d’une platitude incroyable, ultra clichés et ridicules. On notera même à un moment l’actrice jouant Charlie se retenant de rire à une phrase de Miles alors que le moment est censé être super dramatique.

Le seul apport qu’il pourrait y avoir, c’est les révélations sur le passé de Miles. Et même là, l’épisode foire son coup en proposant un flashback beaucoup trop tôt dans l’épisode. En quoi c’est surprenant quand il avoue qu’il est à l’origine de la milice alors qu’on a vu 5 minutes avant qu’il se balladait avec Monroe 6 mois après le blackout et qu’ils étaient tous deux horrifiés par les actes de certains hommes ? Ah ben oui, ils ont voulu mettre fin à ça en rétablissant un système plus juste mais qui est parti en couilles à cause des hommes de base de l’armée (cf l’exemple du garde de Danny) et parce qu’en se plaçant en héros de l’humanité, Monroe pense qu’il peut séduire la femme de son pote qu’il veut se taper depuis des dizaines d’années. Cliiiiiiiiichéééééé.

Bref, 3/10

Très mal écrit, ce qui rend les actions et les diallogues extrêmement débiles en plus d’être cliché. Rien à sauver dans cet épisode qui, en plus, ne sert quasiment à rien dans la trame globale de l’histoire.