Ca commence par une vidéo, relayée sur le blog de Bakchich. On y voit Rachida Dati, en off entre les deux parties de l'émission, discuter avec la journaliste de France 24, Roselyne Febvre. Elles sont copines, se tutoient et papotent. De politique, de souvenirs de campagne, et même elles causent chiffons.
Sous l'angle de ce qui se dit côté politique, pas de quoi fouetter un chat, ni même de quoi faire jouir un apparatchik socialiste. Parlant des fonctionnaires travaillant sous l'autorité de son Ministère, elle confie à la journaliste : « Attends ! J’ai obtenu des primes pour les fonctionnaires, les greffiers et la pénitentiaire ! Les mecs, ils se disent : elle appuie sur le bouton, elle arrive à obtenir ! Donc ils se disent : elle a un vrai poids politique ! »
Versac, et c'est là que je ne le suis pas du tout, considère qu'en s'exprimant ainsi, notre Garde des Sceaux creuse sa tombe politique (rien de moins).
Mais hélas, ayant moi aussi un sens aigu de la contradiction, je regrette de dire que cet "incident" de micro resté ouvert laisse l'apparatchik de base sur sa faim. J'ai attentivement regardé et écouté deux fois de suite cette vidéo, je n'y ai rien trouvé de tendancieux, d'insultant, de péjoratif, ou de "suicidaire".
Versac, vous nous avez habitués, en cinq ans, à bien plus de pertinence dans vos propos. C'est la première fois que je vous vois glisser sur la pente (que je crois dangereuse) de la récupération du plus petit "incident" à des fins de détérioration politique. Vous nous avez habitués à infiniment beaucoup mieux. La fatigue, sans doute.
Pour que chacun se fasse objectivement une idée du sujet, voici la vidéo :
Exclusif : Rachida Dati parle avec une copine, le micro enre
envoyé par bakchichinfo
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