Cinq empires ou royaumes importants se sont succédé : l’empire du Ghana, l’empire du Mali, l’empire songhaï, le royaume bambara de Ségou et l'empire peul du Macina.
Le général Amadou Toumani Touré fait tomber la dictature de Moussa Traoré en 1991. La démocratie est ainsi instauré dès l'année suivante avec l'élection d'Alpha Oumar Konaré qui sera ussi réélu 5 ans plus tard.
La population malienne est constituée de différentes ethnies, dont les principales sont les Bambaras, les Bobos, les Bozos, les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Minianka, les Peuls, les Sénoufos, les Soninkés (ou Sarakolés), les Sonrhaïs, les Touareg, les Toucouleurs. Le français est la langue officielle, mais la population parle majoritairement les langues nationales, le bambara étant la plus utilisée.
En mars dernier, à un mois d'une nouvelle élection, des soldats mutins avec à leur tête le capitaine Amadou Haya Sanogo prennent le contrôle de la présidence avec un coup d'État au parlement provoquant une mort et une quarantaine de bléssés. Provoquant surtout le départ de Touré que les soldats jugent trop immobiliste dans la situation du Mali.
Les conséquences sont néfastes pas juste pour les femmes, mais aussi pour le reste de la population qui fuit les lieux dans les pays voisins, la Mauritanie, l'Algérie, le Niger et le Burkina Faso. Ces pays sont déjà confrontés à de graves problèmes d'approvisionnement alimentaire. Ce ne sont pas des gens bien nantis qui atterrisent chez eux, la situation ne s'améliore en rien.
La branche sahélienne d'Al-Qaïda AQMI joue également un rôle important dans l'insurrection malienne. Ils rencontrent les nouvelles autorités maliennes en mai. Les principales villes de l'Azawad pour mettent en place la loi islamique.
En juin, un élu local de Gao qui n'est pas du nouveau régime est assassiné par des inconnus à moto alors qu'il retournait chez lui. Les funérailles tournent au vinaigre quand des manifestants, majoritairement songhaïs et peuls, marchent contre l'armée mais les autorités tirent dans la foule faisant des dizaines de bléssés.
Les morts, les disparus et surtout la violence à tout vent se multiplient.
En août les islamistes proclament l'interdiction de diffuser toute musique "profane" sur les radios privées installées dans le nord du Mali.
La France, Alger, Le ministre nigérien de la Défense, les communautés internationales multiplient les appels au dialogue et implorent le cessez-le-feu sur le territoire entre les islamistes au parlement et les différentes factions rebelles de résistance.
Les États-Unis sont aussi de la chorale des reccomandations dont celle de peut-être soutenir une intervention armée bien préparée, bien organisée, bien pourvue, bien pensée et agréée par ceux qui seront directement concernés. Mais dans un premier lieu, le pays de l'oncle Sam dit aussi que la situation dans le nord du Mali ne peut être réglée que de manière diplomatique ou politique.
Dans deux semaines, une rencontre États-Unis/Algérie est prévue sur le sujet.
Une chose est certaine, l'islamisme prend du gallon.
Et ça n'augure rien de bon.