Magazine Cinéma
C'est un film raté mais dérangeant qui nous ouvre de multiples voies de réflexions sur l'acte sexuel qui est ici considéré du seul point de vue masculin; les femmes, plus matures, ont quant à elle résolu leur problèmes existenciels dans ce domaine à leur façon, discrètement comme l'épouse ou en lesbiennes libérées comme nous l ' illustre sans ménagements Yvan Attal ( d'où l'avertissement sur les scènes choquantes).On ré entend la maxime chantée par Brassens dans Fernande sur le fait que certaines choses ne se commandent pas, on perçoit que faire l'amour « utile » est une corvée même lorsqu'il s'agit de lutiner Laetitia Casta, et on nous redit une fois encore que sexe et amitié ne font pas bon ménage mais sous une forme beaucoup plus crue que dans les comédies romantiques américaines.Il est frappant de voir que l'appétit et la convivialité reviennent entre les deux amis quand ils partagent leur cheese burger mais que même s'il est question d'érotisme et donc d'œuvre d'art (dixit Cluzet) ce n'est pas facile de s'y mettre à froid! D'ailleurs dans une autre comédie (américaine encore ) n'avait-on pas montré que pour dés inhiber deux personnes âgées (Meryl Streep quand meme!)...avant cette relation ils avaient eu recours à la fumette......
Ce qui est particulièrement raté c'est le ton qui se cherche: pour une comédie ce n'est pas drole (sauf l'excellent moment où les compères chantent avec un comparse de cellule "Paroles, paroles...) et de plus Françis Cluzet paraît trop âgé pour le rôle.