Il y a dix ans, on appelait encore cela du graffiti, voir même de la dégradation publique, et c’était là son plus beau compliment.
Aujourd’hui, on parle de street art et pas une galerie qui ne compte un street artiste dans son catalogue.
Mais si la dimension artistique du tag est évidente, ce n’est pas par son esthétique, mais avant tout par sa portée politique.
Le graffiti est un acte de contestation ou alors il vend son âme à l’ennemi.
C’est, en d’autres termes, ce qu’affirme Kidult dans ce court métrage très bien réalisé.
Un appel à la révolution et à l’indignation.