Alphas // Saison 2. Episode 10. Life After Death.
Après la mort de Danielle Rosen dans l'épisode précédent, tout le monte tente de gérer ce deuil à sa façon dans une intrigue de la semaine (bien évidemment). C'est pourquoi il y avait aussi de
bonnes choses et d'autres beaucoup moins passionnantes. Je pense notamment à Cameron qui est particulièrement touché par la mort de Danielle. L'émotion à la fin de l'épisode a beau être présente,
ce n'est vraiment pas palpable. Le problème vient de Warren Christie qui, je pense, n'est pas très bon dans ce registre là. Du coup, il faut se rabattre sur Rosen incarné par un David Strathairn
tout en retenue, touchant et surtout particulièrement bon. Je dirais presque qu'il a eu ses meilleurs moments dans Alphas avec cet épisode. Il y a eu quelques dialogues particulièrement jolis
quand il parle de sa fille avec son coeur. On le ressent plutôt bien. Alphas est donc bien plus qu'une série fantastique de Syfy, c'est aussi une petite série avec un coeur à l'intérieur. La mort
de Danielle a chamboulé tout le monde bien plus que l'on pourrait le croire.
Pendant ce temps, Nathan Clay est en charge de l'affaire autour de Parish. C'est maintenant lui qui s'occupe de retrouver des informations et de faire des recoupements. Je trouve que Clay est un
personnage assez sous exploité de Alphas, mais pour le meilleur. Effectivement, on ne voit pas trop le personnage et ses apparitions sont donc plus logiques et intéressantes. Du coup, l'affaire
autour de Parish n'avance pas vraiment durant l'épisode car ce n'est pas le but premier. Il faut attendre la dernière phrase de l'épisode pour que l'intérêt de la vengeance de Rosen et de Cam
refasse le dessus et lance alors un trio d'épisodes (puisque la saison a 13 épisodes à nous offrir) du tonnerre. Enfin, j'espère. Par ailleurs, Gary doit s'occuper d'un bébé. L'idée de base de
cette partie de l'épisode était amusante car ce n'est pas commun. Et puis laisser un bébé à Gary c'est un pari assez risqué vous ne trouvez pas ? En tout cas, c'était assez amusant je dirais. La
réussite, on la doit au petit parasite qui va infecter Gary qui va le rendre protecteur.
Note : 5/10. En bref, quelques bonnes idées, de la sympathie mais quelques caricatures pas toujours très justes et des pans d'histoire assez grotesques.