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Le vieux fond marxiste de la gauche et les koulaks...

Publié le 05 octobre 2012 par Lheretique

Moi qui commençais à me dire "zut, je vais m'ennuyer si je ne trouve plus à critiquer la gauche. Il ne va me rester que Peillon", me voilà soulagé : avec les dernières bêtasseries de la gauche dans le domaine de l'industrie et de l'entreprise, je vais avoir du boulot.

En combinant les 75% de taxes sur le revenu aux 62.21% de taxation des plus-value de cessions d'actions de start-up, le gouvernement a réussi en un temps record à faire décamper une premier wagon de notre dernière génération de jeunes entrepreneurs.

Bingo. Rien qu'à Paris, 400 à 500 logements de luxe viennent soudainement d'arriver sur le marché. De jeunes dirigeants qui se barrent.

La chasse aux koulaks est ouverte. Et après, Mosco nous pond son récital de bonnes intentions sur le coût du travail. Une entreprise, ce n'est pas une oeuvre de charité ni un kolkhoze. Z'ont pas l'air d'avoir compris ça à gauche.

Évidemment, comme ils ne sont pas si butés qu'ils en ont l'air, quand ils ont vu l'escadrille de pigeons voyageurs bien déterminés à faire valoir ses droits qui leur tombaient dessus en rase-motte, ils commencent à reculer.

C'est un peu tard. Avec leurs discours débiles sur les riches, largement promus depuis de longues années par Normal 1er, ils ont fini par croire aux sornettes qu'ils débitaient.

Résultat, le très précieux capital-risque, celui qui vient s'investir dans votre création quand les banques traditionnelles ne donnent pas un kopeck de chances à votre projet, fait ses valises.

Je sais qu'il y a des jonctions entre ce que fait Hollande et ce que proposait Bayrou. Mais il y a aussi des différences majeures. Bayrou proposait ni  plus ni moins que de permettre au capital-risque de déduire ses pertes de ses impôts afin de l'engager à s'investir auprès des jeunes pousses.

Entre ça et la mise à mal du statut d'auto-entrepeneur, voilà le retour des sovkhozes. Certes, au Kremlin de Bercy on a reculé là encore en précisant que l'exonération des cotisations resterait en l'absence de bénéfices. Mais elles seront augmentées de 2 à 3% dans tous les autres cas. Bravo pour continuer à décourager l'esprit d'entreprise.

Il y a tout de même quelque chose qui me frappe, du côté des Socialistes : très bien, la volonté de revenir à 3% du déficit budgétaire, mais on ne voit toujours pas la couleur des économies à faire dans les services de l'État. Plutôt que d'essayer de faire maigrir tout le monde, il vaudrait mieux commencer par supprimer ce qui ne sert à rien et revenir sur certaines mesures idiotes.

En attendant, ce sont les Koulaks qui paient la tournée gratis et tant pis s'ils n'ont rien demandé...

Comme dit mon bouvier favori, à force de taxes  la goutte de bière  fait déborder le verre...


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