Jeudi 6 mars à EL TEATRO
Farhat BOUALLEGUI est un virtuose du violon. Voilà ce qu'on m'en avait dit.
J'y suis allée un peu à reculons, parce qu'a priori, je n'aime pas bcp la musique instrumentale...
Donc l'orchestre se compose d'un piano, une guitare, une contrebasse, Farhat et son violon et des percussions.
Alors quoi ?
Alors...
Le concert se compose essentiellement de reprises de grands standards
(tant orientaux qu'occidentaux) : du abdelwehab, des trucs comme le Barbier de Séville, ou Les Yeux noirs, du malouf...
Rien de franchement nouveau donc. Ces reprises étaient correctement
interprétées, et les gens ont manifestement eu l'air d'apprécier. Mais je les ai personnellement trouvées assez plates. Et j'ai en tout cas trouvé qu'il n'y avait rien apporté, qu'il n'y avait insufflé aucune touche personnelle.
D'autre part, je pense qu'il n'a pas su s'entourer. Il a fait appel à deux jeunes chanteuses. Et, à la base, c'est une bonne idée. Mais, peut-être étaient-elles malades ou indisposées, peut-être était-ce un pb de sono (?), en tout cas, on ne peut pas dire que c'était une réussite. Il y avait notamment Cyrine Ben Moussa, qu'on avait déjà eu l'occasion de voir à maintes reprises à El Teatro avec Baaziz, et qui m'avait laissé un bon souvenir (interprétant des classiques algériens) et qui a fait un beau massacre de "El bereh ken 3omri 20".
Au final : c'est un concert de "variété" correct. Qui permet de réécouter des classiques qu'on n'a plus l'occasion de bcp entendre.
Mention spéciale à Lotfi SOUA, le percussionniste, qui a quand même fait une putain de belle intro au concert avec une sorte de zir en poterie. Un son vraiment spécial. Et que j'espère revoir dans d'autres circonstances...
Par tchen
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