Le 11 Septembre, Alain Juppé écrivait ça. Je souscris totalement.
1) Pourquoi donner à cette union le nom de mariage ? L’égalité n’exclut pas la différence.Aujourd'hui, Alain Juppé écrit :
2) Je n’arrive toujours pas à accepter l’idée qu’un enfant puisse avoir deux parents du même sexe et je ne suis donc pas favorable à l’adoption par les couples homosexuels, quels que soient les arguments de fait qu’on invoque.
3) Je mesure la grande sensibilité de ces questions et je me garderai bien de lancer l’anathème contre ceux qui ne pensent pas comme moi.
J’ai expliqué ma position (à l'association Gyrophare) : d’accord pour le légaliser (j’aurai préféré qu’on utilise l’expression “union civile” à la fois pour les hétéros et les homos, et qu’on réserve le mot mariage à la sphère privée et religieuse; mais je n’en fais pas un point essentiel). En revanche pas d’accord pour l’adoption (a fortiori pour le droit à la procréation médicalement assistée) parce que je continue à penser qu’un enfant doit grandir entre un père et une mère. Nous avons échangé nos idées, sans passion ni violence. J’ai reconnu que certaines de leurs arguments avaient du poids. Nous nous sommes séparés en convenant de poursuivre le dialogue dans le respect mutuel, sans stigmatiser a priori nos divergences.Son billet s'intitule "et si on se respectait les uns les autres ?". Il me plait bien, ce billet... Sur ce sujet par exemple, je n'apprécie pas le débordement de l'élu parisien. Je ne supporte pas non plus l'intolérance de certains qui insultent ceux qui sont, comme moi, profondément opposé à l'adoption d'un enfant par un couple homosexuel. Je le droit de penser ça, et j'ai le droit de ne pas faire insulter "d'homophobe".
Si le débat pouvait garder cette tonalité, et éviter les outrances honteuses dont un élu parisien vient hélas! de donner le mauvais exemple!
Si on se respectait les uns les autres... Vœux qui me parait malheureusement pieux... Mais ça me fait du bien de lire certaines déclarations de certains responsables politiques comme Alain Juppé. Parce que les faits sont là. La République apaisée n'existe pas. Parce que l'ancienne majorité opposition d'aujourd'hui ne le veut pas. Parce que l'ancienne opposition majorité du jour ne le veut pas non plus. Leurs sympathisants et militants le montrent tous les jours. Je ne parle pas des extrêmes de droite ou de gauche.
C'est comme ça...