Au pied du château fort de Tournoël
Je m’aventure dans un petit chemin
L’herbe a pris ce ton bleuté que le ciel
Sur les volcans d’auvergne dépeint
Les arbres aux troncs chargés de légendes
Forment une voûte qui assombrit le lieu
Très bientôt je m’enfonce dans une sente
Que dis-je ? Une crevasse vertigineuse
Les pierres semblent de marbre, mêlées
A la roche ardente où poussent des genêts
Dans cette descente j’aime à m’éterniser
Avant d’aller radieuse au tombeau me poser
Il est là gisant près des trois croix de bois
Sous la protection de Notre Dame de Garde
Qui bras en avant, veille sur Volvic village
Où coule une eau si pure dotée de miracles.